-
Joseph Cedar (Beaufort) livre ici une tragi- comédie familiale où le poids du secret, le respect du père et le poison de la jalousie occasionnent les meilleures séquences. On regrettera d’autant plus que la mise en scène ait cru bon d’enrober les moments-clés d’un emballage spectaculaire façon Il Divo.
Toutes les critiques de Footnote
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Tragi-comédie familiale et érudite (…) explosif
-
L'ironie mordante de cette comédie, qui évoque parfois A Serious Man des frères Coen, donne à ce film où le cérébral le dispute au grotesque un aspect résolument divertissant.
-
Le titre du film est effectivement de l’hébreu, que l’on peut traduire par « note en bas de page ». (…) Disons que « Note en bas de pages » est une comédie subtile et grinçante. Une farce sombre et cérébrale, stylée par l’usage expressionniste de la lumière, du gros plan, et d’une musique symphonique carnavalesque.
-
Si la musique se révèle trop envahissante, l’humour constant comme l’analyse très juste des rapports de rivalités entre le père et le fils emportent le morceau.
-
Comédie un peu tapageuse (…) Cedar ne fait pas dans le subtil et le léger mais l’humour très grinçant du film offre quelques beaux morceaux de bravoure. Mais rien ne justifiait la participation de ce film très calibré à la compétition officielle.
-
Entre comédie et drame familial, Footnote propose une plongée intéressante dans le milieu universitaire, mais se contente de lancer des pistes narratives sans vraiment les conclure.
-
Le titre signifie: "note en bas de page". Car les deux héros, un père et son fils, sont des talmudistes. Le premier est un obscur. Le second est une vedette dans son champ d’études. Brusquement, on décerne un prix au père, mais – erreur ! – c’est au fils qu’il est destiné. Résultat: conflit, comédie, absurde, affrontements. C’est drôle, grinçant, assez kafkaïen. Joseph Cedar, réalisateur de "Beaufort" (sur la guerre en Israël), réussit à faire rire, ce qui est excellent. Il ne réussit guère à émouvoir. C’est dommage.
-
On aurait adoré s’y intéresser, si ça avait été intéressant. Conseil d’ami : la prochaine fois, éviter de torturer le spectateur avec la musique.
-
Joseph Cedar, (...), se perd ici dans le raffinement de sa mise en scène et une tonalité qui hésite entre l'illustration des obsessions de cette famille névrosée et un humour un peu désespéré.