Titre original draquila - l'italia che trema
Date de sortie 3 novembre 2010
Réalisé par Sabina Guzzanti
Scénariste(s) Sabina Guzzanti
Distributeur Bellissima Films
Année de production 2010
Pays de production IT
Genre Documentaire

Synopsis

Pourquoi les Italiens votent pour Berlusconi ?La virulence de la propagande, l’impuissance des citoyens, un système économique précaire, des jeux de pouvoir illégaux...ou encore une catastrophe naturelle.Autant de facteurs, qui combinés, peuvent expliquer comment la jeune démocratie Italienne a été assujettie.Sabina Guzzanti, actrice, réalisatrice, et auteure satyrique très populaire en Italie, mène son enquête en fouillant sous les décombres du tremblement de terre de l’Aquila du 6 avril 2009.Ce film est présenté en Séances spéciales lors du 63ème Festival de Cannes.

Critiques de Draquila - L'Italie qui tremble

  1. Première
    par Damien Leblanc

    Au-delà de l'efficace dénonciation d'un gouvernement abject, Draquila, l'Italie qui tremble offre surtout un saisissant voyage vers une vision d'avenir cauchemardesque, où une humanité manipulée s'entasserait dans des préfabriqués sans âme. En montrant la vitesse avec laquelle une ville dynamique s'est transformée en espace neutre et froid, Sabina Guzzanti filme la mort de la culture, la mort de la mémoire et la mort du lien social. Plutôt que d'asséner un discours prémâché, le film soulève donc avec des moyens purement cinématographiques l'importance de la responsabilité collective dans la dégradation d'une société et d'une démocratie. Avec cette solide démonstration, la réalisatrice signe sans doute son meilleur film à ce jour.

  2. Première
    par Gael Golhen

    Comme Michael Moore, Sabrina joue le rôle principal de l’intervieweuse fouille-merde présente dans tous les plans et multiplie les entretiens accablants avec un sens aiguisé de l’agit-prop. On pourra lui reprocher de ne pas toujours s’embarrasser de subtilités ou de précisions, de digresser un peu trop facilement. Mais si sa démonstration a parfois la finesse d’un éléphant sans morale, elle a le mérite d’être du bon côté de la gueulante et, surtout, de réussir ce que Moore ne sait plus faire depuis sa Palme d’or : être politique ET drôle. CQFD.