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Tout en nuances, Simon Pegg et Andy Serkis trouvent le ton juste pour rendre sympathiques leurs personnages de pauvres types devenus meurtriers par nécessité. John Landis, lui, a du mal à retrouver la férocité de ses débuts, même si certaines séquences (notamment une scène de pendaison aussi drôle que cruelle) semblent emprunter ce chemin. Une sous-intrigue shakespearienne tombe à plat, faute de scénario et, surtout, de dialogues suffisamment brillants. Mais, entre gags de soudards et ambiguïté morale, Cadavres à la pelle reste une revigorante séance de Grand-Guignol.
Toutes les critiques de Cadavres à la pelle
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(…) John Landis (…) revient en pleine forme, après douze ans d’absence, avec cette farce macabre, amorale, hilarante et décapante.
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La réussite de ce film tient à l’équilibre entre humour, noirceur et élégance.
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Ces héros ne sont guère reluisants et le réalisateur du Loup-garou de Londres (1981) les a soignés. Simon Pegg (Shawn of the Dead) et Andy Serkis (César dans La Planète des singes : les origines et dont on peut enfin voir le visage) se sont fait des têtes d'abrutis de première catégorie.
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John Landis, réalisateur des Blues Brothers et d'Un Fauteuil Sur Deux, est allé tourner en Grande-Bretagne, avec un grand souci de réalisme dans la reconstitution d'époque.
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Servi par une brochette de talents anglais toutes générations confondues (de Christopher Lee à Simon Pegg), cette aimable pochade fait de cette comédie noire une source assurée, quoique relative, de divertissement.
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Historiquement les meurtres ont permis à la science de progresser en anatomie, et cette piste aurait gagné à être mieux exploitée. N'est pas Tim Burton qui veut.
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Sans se prendre au sérieux, John Landis remet le couvert en transformant un drame macabre en comédie noire carrément foldingue. De quoi mettre les zygomatiques à rude épreuve...
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On aime bien John Landis, son humour noir, son amour du cinéma bis. Ses films, en revanche, sont souvent en deçà de leur ambition, voire, depuis quelques années, carrément faiblards. En s’inspirant, ici, de l’histoire vraie de Burke et Hare, deux escrocs écossais du XIXe siècle qui trouvèrent comme juteux filon de fournir l’école de médecine d’Edimbourg en cadavres (quitte à les occire eux-mêmes), le réalisateur entend rendre hommage aux classiques de la comédie british tels que "Noblesse oblige" ou "Tueurs de dames". Sympathique mais terriblement fauchée et lourdaude, sa pochade rappelle davantage les spectacles vieillots du théâtre Grand-Guignol.