Ingénieur aéronautique, puis diplômé de la faculté de réalisation du VGIK en 1964, il acquiert la notoriété dès son premier film, Soyez les bienvenus / Entrée interdite aux étrangers (Dobro poalovat'ili postoronnim vhod vospreën, 1964) : cette satire de la bureaucratie, située dans un camp de vacances pour pionniers dont le directeur encourage la délation et censure Maïakovski, suscite en haut lieu des réticences qui vont se manifester à nouveau par l'interdiction à l'encontre des Aventures d'un dentiste (Pohodenija zubnogo vraa, 1965), nouvelle critique d'un système social qui tolère mal les individus d'exception. Après le succès de Sport, sport, sport (1970), document-fiction drolatique sur l'histoire des sports, il connaît de nouvelles difficultés avec Agonia (Agonija, 1975), inspiré par la figure de Raspoutine et qui sera « retenu » pendant plusieurs années. Entre-temps, il a participé avec Marlen Khoutziev et Guerman Lavrov à la finition du film laissé inachevé par Romm à sa mort, Malgré tout, j'ai confiance (I vsë-taki ja verju, 1974). Durement frappé par la fin tragique en 1979 de son épouse Larissa Chepitko, il lui a consacré un court métrage (Larissa, 1980) puis a tourné le film qu'elle s'apprêtait à diriger, et qui est l'adaptation d'un récit de Valentin Raspoutine, Adieu Matiora, sous le titre les Adieux à Matiora (Proanie, 1981). En 1985, il remporte le Grand Prix du Festival de Moscou avec Va et regarde / Requiem pour un massacre (Idi i smotri), saisissante évocation d'un Oradour en Biélorussie en 1943.
Nom de naissance | Elem Klimov |
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Naissance |
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Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur, Scénariste, Réalisateur/Metteur en Scène |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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1985 | Requiem pour un massacre | Réalisateur, Scénariste | - | |
1983 | Les adieux à Matiora | Réalisateur | - | |
1981 | Raspoutine, l'agonie | Réalisateur | - | |
1964 | Soyez les bienvenus | Réalisateur | - |
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