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L'actuel Ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, était hier à Cannes pour inaugurer le MIPTV. Selon Le Figaro, il a soutenu dans son discours la création de deux groupes de travail pour relancer la création de fictions françaises.

L'actuel Ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, était hier à Cannes pour inaugurer le MIPTV. Selon Le Figaro, il a soutenu dans son discours la création de deux groupes de travail pour relancer la création de fictions françaises. Le MIP TV, c'est LE marché des contenus audiovisuels. Chaque année à Cannes, en 5 jours, se sont près de 12 000 professionnels venu d'une centaine de pays qui négocient près de 4 milliards d'euros de droits. C'est aussi le lieu idéal pour capter les nouvelles tendances. Frédéric Mitterrand, le ministre de la culture et de la communication, faisait hier un discours d'inauguration. Il y décriait le retard français en matière de création de fictions, et constatait qu'elles se faisaient rares dans les 100 meilleures audiences de la télévision. Et la baisse du marché publicitaire n'incite pas à l'optimisme. C'est pourquoi il a décidé d'agir en s'appuyant sur les recommandations d'un rapport qui lui a été remis par le club Galilée, intitulé : Crise et relance de la fiction française. D'après Le Figaro, le neveu de l'ancien Président de la République compte s'appuyer sur deux groupes de travail pour relancer la création. Le premier, dirigé par Philippe Chevalier, la productrice Sylvie Pialat et le scénariste Franck Philippon s'intéressera au rôle clé des auteurs, à leur formation et aux moyens qui leurs seront attribués. Le second groupe, qui devrait être piloté par Laurence Franceschini, responsable de la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGM1C), et Véronique Cayla, présidente du Centre national de la cinématographie (CNC), aura pour charge d'explorer de nouvelles sources de financement. Le secteur audiovisuel étant un secteur industriel comme un autre, les sociétés de production devraient pouvoir bénéficier de la politique industrielle d'aide aux PME. Concernant France Télévisions, il semblait satisfait des niveaux d'investissements dans la création (ils passeront de 375 millions en 2009 à 420 millions en 2012).