Toutes les critiques de Winter's Bone

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    (...) Au lieu de verser dans le spectaculaire, Granik fait profil bas et court-circuite rapidement les apparences. Car si elle emprunte de loin la tension horrifique d'un Massacre à la tronçonneuse, c'est pour mieux modeler la sensibilité d'un western crépusculaire au féminin, d'un doux cauchemar à l'immobilité mortifère. Errant dans les parages envoutants du réalisme magique et de la fable fantastique, le récit est comme hanté par un monstre qu'on ne voit jamais.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Aux côtés de la Belle qui s'en fut vivre avec la Bête et de Jane Eyre : voilà la place de Ree Dolly, l'héroïne de Winter's Bone. C'est elle, cette jeune fille incarnée avec une force stupéfiante par Jennifer Lawrence, qui est la colonne vertébrale de ce très beau film de terreur, dans lequel le soleil d'hiver tient lieu de lueur d'espoir. Dans un monde qui tient à la fois du quotidien le plus sordide et de la légende, Ree Dolly se bat contre les démons pour sauver les siens.

  2. Télérama
    par Samuel Douhaire

    Sous la lumière sans soleil de l'hiver, la jeune ­réalisatrice chronique le quotidien précaire et violent des hillbillies (les « ploucs »), entre le néoréalisme des frères Dardenne et la brutalité de Boorman dans Délivrance. Peu à peu, le récit initiatique se transforme en conte de fées d'une rare noirceur, à l'atmosphère fantastique.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Winter's Bone est sans doute ce que le cinéma américain indépendant peut nous offrir de plus beau et de plus fort. Amis cinéphage, cette semaine vous ne trouverez pas de meilleur "os d'hiver" à ronger.

  4. Brazil
    par Véronique Kientzy

    Certains films arrivent sur nos écrans auréolés de récompenses multiples, mais déçoivent cruellement le spectateur au final. Meilleur scénario au festival de Sundance 2010, prix du jury au dernier festival du cinéma américain de Deauville, nominés aux Oscars, ce Winter's Bone-là mérite quant à lui amplement sa récolte de lauriers.

  5. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    La réalisatrice restitue avec un évident souci d’authenticité l’atmosphère de certaines bourgades de l’Arkansas. Le portrait des habitants consanguins qui accrochent des têtes de cerf au mur est effrayant.

    Tout comme le nombre de filles mères et d’ados désemparés qui s’engagent dans l’armée par nécessité. Malgré la gravité de son sujet, le film ne dérape jamais dans le pathos.

  6. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    L'odyssé de cendres d'une ado en quête de son père.

  7. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Grand prix du jury à Sundance, ce film poignant sur une Amérique pauvre a trouvé son public

  8. Le Parisien
    par Marie Sauvion

    On en sort le souffle coupé, épaté par la force de l'interprétation.

  9. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    Du roman de Daniel Woodrell, la cinéaste américaine Debra Granik a tiré un film noir, implacable et émouvant. Sa mise en scène sobre, dénudée jusqu'à l'os, est porté par le jeu forminablement juste de Jennifer Lawrence.

  10. Libération
    par Bruno Icher

    En filmant une famille lessivée par la crise, Debra Granik s'immerge dans l'amérique des marges. Puissant.

  11. Transfuge
    par Sophie Pujas

    ...Avec ce second film couronné par le prix du meilleur film et celui du meilleur scénarion au festival de Sundance, Debra Granik s'impose comme un regard à suivre.

  12. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Tiré d’un roman de Daniel Woodrell ("Un hiver de glace", Rivages), le film de Debra Granik est du "country noir" (polar rural) absolument terrifiant. La cruauté des miséreux, l’hiver qui s’avance, la lutte pour survivre, autant de thèmes durs filmés durement. Ce deuxième film de Debra Granik (Après "Down to The Bone") révèle aussi une jeune actrice étonnante, Jennifer Lawrence.

  13. Fluctuat
    par Eric Vernay

    Récompensé à Berlin et à Sundance, Winter's Bone décrit le parcours de Ree, une ado qui lutte pour faire survivre sa famille dans le Missouri. Plus terne que sombre, plus austère qu'humain, ce film prévisible de Debra Granik ne sort jamais des rails du Sundance-Movie.