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Ulrich Seidl (Dog Days), n’est pas un grand humaniste et sa façon complaisante de filmer des corps tristes dans des décors qui ne le sont pas moins, n’inspire pas une confiance absolue. Dans Rimini, un chanteur de bal fatigué avance, pataud, dans un cadre bloqué de partout. Sa fille réclame des sous, lui n’a que de l’amour et de l’eau pas très fraîche à offrir. La beauté des plans (on dirait des photos de Martin Parr) illumine heureusement l’ensemble mais sans renverser la donne.