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Sur le plan esthétique, encore plus que dans Séraphine, Provsot théorise le rapport du corps au cadre. D'abord filmée de dos ou de façon fragmentaire, Rose est présentée au début du film comme un être littéralement brisé. Mais plus l'histoire progresse et plus elle envahit l'image, comme pour montrer son redressement intérieur. Face à elle, Thomas bénéficie d'un cadrage plus fiévreux en rapport avec sa jeunesse et d'entêtants tourments. Ces deux "musiques" visuelles finissent par s'accorder dans un final bouleversant (...).
Toutes les critiques de Où va la nuit
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Martin Provost prouve qu’il est un cinéaste qui a trouvé un style et qu’il inscrit son œuvre dans la continuité. Ici, il signe le bouleversant portrait d’une mère qui assume ses choix, au péril de sa propre vie. Allez-y
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De la violence sourde des corrections subies à l'émerveillement de la vie en ville en passant par un assassinat ordinaire, Martin Provost braque sa caméra sur l'actrice, scrutant la moindre des émotions d'un visage merveilleusement expressif.
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Implacable et violente, cette tragédie bouleverse par la simplicité de son héroïne, incarnée par l’excellente Yolande Moreau.
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Yolande Moreau, comme à l’accoutumée, investit avec une précision confondante une figure ingrate
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Encore une fois, Yolande Moreau est absolument bouleversante.
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Où va la nuit est un film plein d'humanité grave (...) Il revient ici sur Yolande Moreau (...) actrice hors du commun, si raffinée. Sa voix douce, son regard apeuré. Elle illumine ce drame de sa bonté.
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Le film manque de relief(s) et peut sembler un peu terne au final, mais il y a aussi de beaux moments comme cette brève cavale entre Yolande Moreau, toute en retenue, et la toujours fascinante Edith Scob
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Dépourvue d'inspiration, la mise en scène souffre de négligence sur le traitement des personnages secondaires et de maladresse dans la conduite du récit. Yolande Moreau est certes une grande actrice, mais il aurait fallu ici un miracle pour qu'elle sauve l'ensemble…
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Un thriller psychologique à la Simenon (…) Ce que le réalisateur réussit avec l’héroïne, il le rate avec le fils. (…) Ce sont les seconds rôles qui, autour de Yolande Moreau, apportent l’ambiguïté souhaitée…
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Yolande Moreau est formidable, plus que le film, d'ailleurs, qui ouvre des pistes sans jamais les exploiter totalement.
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Un drame rapiécé qui manque cruellement d'unité