Toutes les critiques de Nos Enfants

Les critiques de Première

  1. Première
    par Hendy Bicaise

    Adapté du "Dîner", le best-seller de Herman Koch, ce film n’est toutefois pas construit sur les joutes verbales qui ponctuaient le repas dans le livre. Le réalisateur retarde en effet ce moment fatidique pour décrire le cauchemar qui le précède, celui d’une famille respectable confrontée à un acte violent et inexplicable commis par ses propres enfants. Ivano De Matteo dilue hélas le jeu de ses acteurs dans des intermèdes musicaux inutiles, pendant lesquels les personnages déambulent sur fond de pop italienne. Le propos perd alors en force, en émotion et en tension

Les critiques de la Presse

  1. L'Express
    par Sandra Benedetti

    Ivano De Matteo a le chic pour installer soigneusement le décor d'une famille heureuse et en observer les lézardes. Jusqu'à ces moments de bascule, qu'il observe avec des raffinements d'entomologiste. Un vacillement, un faux pas, puis la dégringolade, inexorable. Il y manque le lent étouffement du huis clos pour donner du sens à son constat implacable.

  2. Ecran Large
    par Guillaume Meral

    Imprévisible et intelligente, cette autopsie de nos rapports sociaux s'impose comme une réflexion profonde et vertigineuse.

  3. Libération
    par Clément Ghys

    "Nos enfants" est un ballet délétère où excellent ses comédiens : Alessandro Gassman, incarnation d’un cadre dynamique au physique obtus, ou Giovanna Mezzogiorno, rare sur les écrans français, impeccable dans un rôle de bobo transformée en boule de haine.

  4. A voir à lire
    par Marianne Renaud

    Malgré une intrigue porteuse, le film embarque difficilement le spectateur et semble perdre sa ligne directrice. Les détours pris par le scénario, renforcés par la mise en scène et le montage, ralentissent le rythme d’un long-métrage dont les retournements s’avèrent finalement bien prévisibles.

  5. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Si ce nouveau tir à boulets rouges de De Matteo sur "les gens bien" ne convainc pas, c’est bien parce que dès le départ on le sent trop assuré de faire mouche, trop sûr de sa qualité d’observateur de la bassesse humaine, pas assez sincère dans sa posture de moraliste, et que dès lors son jeu de massacre apparaît comme une inutile démonstration de clairvoyance préétablie.

  6. Le JDD
    par Danielle Attali

    un drame social au suspense maîtrisé, un peu prévisible, certes. Mais on se laisse facilement embarquer par cette problématique redoutable et par des acteurs impeccables.

  7. Le Figaro
    par Nathalie Simon

    Mi-comédie sociale, mi-polar, l'histoire se traîne pour s'achever de façon inattendue.

  8. Télérama
    par Jacques Morice

    Moins grinçante et satirique que le best-seller dont elle est adaptée, cette étude de moeurs d'Ivano De Matteo est aussi conservatrice qu'invraisemblable. A tel point que les acteurs, pourtant très solides en viennent à manquer de justesse et de finesse.