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Portrait de Carine Roitfeld, l’ex-rédactrice en chef du Vogue français, au moment où elle lance un magazine à New York. Comparé à Mademoiselle C, The September Issue, qui suivait Anna Wintour dans les coulisses de la fabrication d’un numéro du Vogue américain, ressemble à une thèse de troisième cycle sur la mode. Bourré de clichés, de namedropping et de bullshit fashion (« It’s so bourgeois, salope, I love it », est le genre de conneries que l’on entend au détour d’un couloir), ce documentaire faussement clinquant et vraiment ringard aurait dû se contenter d’une diffusion télé.
Toutes les critiques de Mademoiselle C (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L’ancienne papesse du Vogue Magazine France, s’offre son September issue, comme pour mieux faire la nique à sa rivale de toujours, Anna Wintour, (editor du magazine Vogue américain), et surtout à Condé Nast Publication après son départ de Vogue France après dix ans de bons et loyaux services. Les coulisses du luxe en "mode" panégyrique, en quelque sorte, sans profondeur, mais apprêtées de façon somptueuse.
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ce film touchant, sincère, parfois drôle, mixe vies privée et professionnelle. Il ouvre le rideau sur un monde de la mode fort méconnu.
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Ce documentaire semble calqué sur "The September Issue" consacré à Wintour.
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Il ne s’agit pas d’un documentaire, mais d’un regard tendre sur «la plus iconique des rédactrices de mode au monde». Loin d’être communicative, l’admiration de Fabien Constant tend plutôt à prouver la vacuité d’une telle dénomination.
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Fabien Constant, qui pense faire un film, ne fait que tendre un miroir. Le spectateur non initié n'a plus qu'à ravaler les questions qui foisonnent, puisqu'on ne se soucie pas, ici, des gens ordinaires.
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Aussi crainte et vénérée que son homologue Anna Wintour, toujours précédée d'une aura sulfureuse à cause de ses séries porno-chics, la reine Carine se raconte devant la caméra admirative de Fabien Constant. Enfants, designers, mannequins, collaborateurs y vont de leurs compliments. En demandait-elle tant ? Cette femme cash et originale n'a vraiment pas besoin d'une telle cour pour imposer son charisme.
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Déception : le portrait de la styliste est hagiographique. Et le cinéaste, trop fasciné par le vernis bling-bling des mondanités.
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Carine Roitfeld succède à l'écran à Anna Wintour, dans un documentaire trop lisse, malgré son sujet prometteur : la création d'un magazine.