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Licencié pour bagarre, un videur de boîte de nuit sur le retour trouve un nouveau job dans une boîte de strip-tease bruxelloise tenue par la mafia et devient indic malgré lui. Rien à dire sur la performance de Jean-Claude Van Damme, dans sa veine JCVD, évidemment bouleversant de crédibilité dans la peau du videur ; c'est le reste du film qui pose problème. Lukas est un polar à twists particulièrement mal écrit, aux dialogues souvent consternants et à la mise en scène clinquante (l'attaque de la maison en plan-séquence brille par son inutilité). Le précédent film de Julien Leclerc, Braqueurs, était beaucoup plus efficace car dégraissé jusqu'à l'humilité. Là, on ne joue plus.