Toutes les critiques de Le réseau Shelburn

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julia Mothu

    Pour son troisième long, Nicolas Guillou pose sa caméra à Plouha, une petite commune côtière de Bretagne marquée par l’Occupation. Le Réseau Shelburn, mis en place par la France Résistante et ses alliés entre 1943 et 1944, s’y déploie pour évacuer en Angleterre des aviateurs britanniques tombés sur le sol français. Un film sous forme d’hommage pour le moins audacieux, qui raconte la guerre à travers le portrait d’une femme qui a réellement existé : la résistante Marie-Thérèse Le Calvez, interprétée avec justesse par Alexandra Robert. Indépendamment des effets spéciaux bon marché et d’un usage excessif des ralentis qui plonge le récit dans le pathos, le film trouve sa force dans son casting, plutôt convaincant, sa mise en scène carrée et la beauté de ses plans étirés sur la campagne bretonne.