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Rappelons-nous au bon souvenir d’Aurore de Blandine Lenoir qui faisait d’une quinqua (Agnès Jaoui en l’occurrence), une héroïne désirante et désirée, cassant un peu la routine d’un cinéma volontiers sexiste dès qu’il s’agit d’envisager une femme autrement que dans la fleur de l’âge. Cette Fiancée du désert de Cecilia Atan et Valeria Pivato, lui ressemble un peu. On suit une femme de 54 ans en plein désert affectif (la pimpante Paulina Garcia) qui va retrouver matière à s’épanouir après sa rencontre avec un homme tout aussi mûr (le faussement bourru Claudio Rissi) L’idylle qui avance sur des œufs (et du coup oublie de sortir de sa coquille !) est censée s’épanouir au grand air, le longs des interminables routes au milieu de la pampa argentine, cadre (sur)signifiant de cette romance. C’est mignon, à défaut d’être emballant. Aurore avait bien plus d’allure.