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Premier long d'Olivier Torres, cette réflexion sur l'âge et la responsabilité, doublée d'une ode à l'artiste, tombe dans le panneau des clichés. Mais une certaine subtilité naît des interprètes, en particulier Jean Bouanich, qui réussit à allier la fragilité à la maturité.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Il faut dépasser la déception due à un scénario qui, autour des figures archétypales d’un acteur inconséquent et de son fils en manque de repères paternels, privilégie les facilités de ce genre de fiction sur les difficultés de l’artiste à s’ancrer dans la réalité du monde qui l’entoure.
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Tout cela ne raconte pas grand chose, sinon que Pascal Bongard, qui joue ici Jean, mériterait de jouer plus au cinéma. On aurait aimé que le cinéaste le rende plus attachant, ou simplement plus réel. Qu'il ne le réduise pas comme il le fait à une figure théorique.
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Un film fragile, ténu : c’est sa force et sa faiblesse.
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A travers les relations difficultueuses opposant un acteur brillant imbu de lui-même et son fils, adolescent fragile souffrant de cette désaffection, le cinéaste dresse un portrait sans ménagement de l’égotisme de l’artiste. Le sujet a inspiré des films magnifiques mais reste ici trop autocentré sur l’expérience de son auteur. De cette ligne blanche et un peu trop droite ressortent néanmoins deux comédiens principaux, Pascal Bongard et Julien Bouanich, qui confèrent une tension palpable et une sourde complexité à ce drame familial.