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Le projet était déjà on ne peut plus séduisant sur le papier : Cormac McCarthy, l’auteur mythique de No Country for Old Men, signant son premier script pour le cinéma, mis en scène par Ridley Scott. À l’écran, la conjugaison des forces en présence produit un résultat qui va bien au-delà des attentes. Volontairement opaque, l’intrigue sert avant tout de prétexte – peu importent les actes, seules leurs répercussions comptent. Le véritable ennemi de l’avocat incarné par Michael Fassbender n’est pas tant le cartel que sa propre cupidité. Que son nom ne soit jamais prononcé en dit long sur les intentions de McCarthy, qui s’intéresse davantage à l’échiquier qu’aux pions posés dessus. Sous ses airs de thriller racé, le film dissimule un dessein autrement plus ambitieux, sonde les tréfonds de l’âme humaine pour dresser un constat désespérément noir. La scène dans laquelle Cameron Diaz se régale en observant ses guépards apprivoisés chasser sur les plaines du Nouveau-Mexique n’est pas une métaphore mais une illustration glaçante de ce qu’avance le scénariste : avant de vouloir grimper en haut de la chaîne alimentaire, il faut d’abord être prêt à assumer sa condition de prédateur. La réalisation chirurgicale de Ridley Scott – il n’avait pas semblé aussi inspiré depuis une bonne décennie –, le flot ininterrompu de répliques qui tuent (on tient sans doute le film le plus quotable de l’année) et le casting de caïds achèvent de rendre ce voyage au bout de l’enfer incontournable
Toutes les critiques de Cartel
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un OVNI dans le ciel balisé hollywoodien qui restaure notre confiance dans les studios, que l’on ne croyait plus capables de produire des œuvres aussi sombres et nihilistes.
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un incroyable moment de cinéma. Ames sensibles s’abstenir.
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Sexy, compliqué, élégant, violent, cool.
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Des narcos qui bavassent cul dans leur villa, pendant que leurs petites mains s'entretuent, devant la caméra soyeuse de Ridley Scott. Super film.
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Un thriller peu commun et érudit bâti sur des histoires pulpeuses.
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Filmée par Ridley Scott, cette histoire a un casting de stars : Michael Fassbender et Penélope Cruz forment un joli couple ; Javier Bardem et Cameron Diaz jouent des méchants hauts en couleur ;
et Brad Pitt une partition ironique. Malgré un message un peu appuyé, la mise en scène est pétaradante ! -
Sous la plume dorénavant scénaristique de Cormac McCarthy, le cinéma de Ridley Scott devient plus que jamais iconique, fantasmagorique mais aussi cauchemardesque. L’antithèse de Breaking Bad en quelque sorte mais pour la même conclusion. No future. Ou si peu.
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Scott a clairement fait le bon choix en contenant ses spasmes stylistiques et en laissant à cette histoire explosive la respiration dont elle a besoin.
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En s'associant au romancier Cormac McCarthy, le réalisateur britannique Ridley Scott crée la surprise avec "Cartel".
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Premier scénario d'un mastodonte de la littérature, Cormac McCarthy, “Cartel” est plus son film que celui de Ridley Scott : tout en ellipses et d'une noirceur profondément déstabilisante.
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Un casting de qualité masqué par les dialogues sentencieux d’un drame étouffant
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Si « Cartel » est un échec, c’est un bel échec.
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Ambitieux et intrigant mais pas complètement maîtrisé.
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Le souci ne vient ni des acteurs – mention spéciale pour Cameron Diaz, vraiment flippante – ni de la mise en scène virtuose de Sir Ridley, mais d’une intrigue très prévisible et outrancière, décevante de la part d’un grand écrivain. On prend du plaisir à voir du beau monde bien filmé, mais l’ennui pointe souvent son nez. Reste à savoir si le public français réservera un meilleur accueil que les Américains au Cartel.
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Retour au film noir pour Ridley Scott d’après un scénario original de l’écrivain Cormac McCarthy et avec un casting cinq étoiles pour un exercice de style qui tourne, hélas, souvent à vide : intrigue prévisible et scènes de dialogues interminables. Le tout saupoudré d’un zeste d’érotisme B.C.B.G. et de violence tranchante : on attendait beaucoup mieux de l’association de ces deux pointures.
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Là où Friedkin aurait ajouté de l'adrénaline, Michael Mann, une dose d'abstraction psychologique, Ridley Scott joue la carte de la linéarité et dévitalise la tension nerveuse. Dommage, car l'atmosphère faussement aseptisée offrait un écrin inquiétant. Reste le savoir-faire du cinéaste capable, sur quelques scènes, d'élever son film au-dessus de la mêlée.
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Un avocat s'acoquine avec un dealer flamboyant, mais effrayé par les cartels mexicains qui sont ses partenaires, et même par sa propre femme, très fatale... Le thriller perd ses repères dans une méditation sombre sur la vie, rythmée par des images superbes et assez froides. Audacieux. Et un peu bancal.
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Ce film n’est pas si mauvais que ça, il est plutôt très décevant.
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thriller carré et sans saveur
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Mal fichu, distillant un ennui persistant sur une intrigue alambiquée dont on se fiche très vite, Cartel est un thriller poussif.
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Mais qu’arrive-t-il au flamboyant Ridley Scott de "Gladiator" ou "Mensonges d’Etat" ?
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Une tragédie nihiliste très fabriquée de Ridley Scott, qui manque sa mue en cinéaste indé.
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Le film devait être pas mal sur le papier mais que sur le papier…
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Pour une fois, le réalisateur ne fait preuve d’aucune originalité dans sa mise en scène ou dans son scénario sans surprise, qui n’exploite guère son casting d’exception.
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La morale de l'histoire est limpide et pas si bête, mais tout se passe comme si les artisans du film étaient tellement imbus de cette leçon qu'ils en retarderaient l'issue en en tirant une illustration gorgée de verbe, mais manquant de nerfs.
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Un casting en or pour un film en plomb.
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Il serait cliché de parler de suicide artistique: Ridley Scott sait pertinemment ce qu'il fait, d'autant qu'il réussit quelques exploits de mise en scène. Certains préféreront voir dans Cartel quelque chose d'expiatoire et d'intime et le signe que quelque chose s'est brisé ; ils auront sans doute raison. Quoi qu'il en soit et quoi qu'on en pense, ce film est trop bizarre, trop obsédant pour être balayé d'un revers de main.
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Cartel, la fausse bonne idée de Ridley Scott, même si l’interprétation est parfaite.
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Un film pompé sur « Pulp fiction » traité avec un sérieux abrutissant.
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Certes, cette histoire d'ange parmi les démons est portée par un casting haut de gamme (...). Vu le résultat, on se demande si ce joli monde a lu le scénario...
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On doit ce script inepte à l'écrivain Cormac McCarthy, auteur de La Route et de No Country for Old Men. Côté réalisation, Ridley Scott, jadis inspiré (Alien, Blade Runner), ou plus regardant sur ce qu'il mettait en images (Gladiator, American Gangster) est à l'ouest.
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Le film semble durer 1h de plus à cause d’une multitude de scènes qui ne mènent nul part.
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On ne déteste pas du tout le film, même s’il est terriblement bavard, ampoulé et comme badigeonné d’imagerie publicitaire presque parodique à force d’outrance parvenue et bling-bling. (...). Mais l’odeur épouvantable continue de se répandre partout.
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Le manque d'inspiration ne l'avait jamais mis si bas (...) Une tentative maladroite de rajeunissement : à 75 ans, Ridley Scott ose le sang pour le sang. mais l'opération ne lui réussit pas.
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Des dialogues mémorables, des personnages vivants et une multitude de belles scènes, malgré cela, le film n’est pas bon, une véritable erreur de calcul.
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« Cartel » est coupable sous tous les angles.