12 Ans d'âge

Disons-le tout net : cette comédie sur deux retraités farceurs vaut surtout pour la saine émulation entre l’auguste François Berléand et le clown blanc Patrick Chesnais. Le format télévisuel du projet (enjeux vite cernés, mise en scène fonctionnelle) ne permettait pas d’espérer plus, même si, admettons-le, Frédéric Proust parvient, par bribes, à capter quelque chose de l’ennui et d’une vieillesse que l’on essaie de repousser à plus tard. Les personnages féminins, subtils et inattendus, sont presque les plus réussis.

Même si les ficelles sont un peu grosses, ces Gamins version quinquas savent séduire avec leur malice communicative.

Un film touchant malgré un scénario quelque peu prévisible, cette comédie nous montre la beauté d’une amitié soudée...

Un premier film peu ambitieux et qui se révèlerait totalement anecdotique sans l’abatage du couple Chesnais / Berléand totalement à leur affaire.

Ce premier film de Frédéric Proust peine à trouver son ton émotion.

Le film est sympathique et souriant.

En sous texte de ce petit film qui en vaut bien des grands, la mélancolie affleure et le film ne cesse de gagner en intensité et, même, par instants, en émotion. Une potion comico-amère qui convient idéalement aux deux comédiens principaux : François Berléand, impeccable en ex-banquier fâché avec la politesse, et Patrick Chesnais, décidément très en forme, une semaine tout juste après avoir incarné l’époux de Fanny Ardant dans « Les beaux jours », de Marion Vernoux. La réussite, mineure mais réelle de cette comédie inspirée, doit beaucoup à son couple de mâles en lutte contre les lois du calendrier.

Avec 12 ans d'âge, son premier long-métrage, Frédéric Proust livre une comédie légère teintée de mélancolie...

Sous l'oeil mi amusé mi inquiet des femmes de leur vie, deux vieux copains entreprennent de pimenter leur temps libre de retraités. Ce sujet dans l'air du temps est traité et interprété ici avec une finesse de si bon aloi qu'elle mène à une fort jolie réussite.

En préretraités à l’esprit potache, François Berléand et Patrick Chesnais ne parviennent pas à tirer vers le haut ce film poussif

La belle présence de François Berléand et de Patrick Chesnais ne suffit pas pour trinquer.

Un moment de grâce, qui n’en fait paraître la suite que plus faible et laborieuse, en dépit du tandem prometteur formé par Berléand-Chesnais.

Quel dommage que le sujet
ne soit pas plus creusé et les person -
nages plus fouillés ! On en apprend fina -
lement trop peu sur ces iconoclastes
attachants.

Ce n’est pas méchant mais tellement insipide que la mémoire ne retient rien de ce qui se passe à l’écran. Sauf, peut-être, un tout dernier plan d’une beauté incongrue.

Il se pourrait bien que, sous la direction de Frédéric Proust, Patrick Chesnais et François Berléand aient entrepris de démontrer par la comédie l'adage de Brel sur le vieillissement des bourgeois. Le niveau intellectuel des personnages n'est pas sans influence sur celui du film.

Drôle mais un peu court. Pour compenser, le réalisateur-scénariste croit bon de compléter avec des notes plus sérieuses. On s'ennuie alors.