Été laborieux pour Christophe Beaugrand, qui a testé les jobs saisonniers sur la Côte d’Azur pour 50 mn inside. Serveur, maître-nageur, vendeur de beignets… 101 galères au soleil ! Interview les pieds dans l’eau.
Été laborieux pour Christophe Beaugrand, qui a testé les jobs saisonniers sur la Côte d’Azur pour 50 mn inside. Serveur, maître-nageur, vendeur de beignets… 101 galères au soleil ! Interview les pieds dans l’eau.Pour cette version estivale, vous n’avez pas ménagé vos efforts. Vous avez testé divers métiers saisonniers. Une manière de vérifier l’adage : 36 métiers, 36 misères ?Tout à fait ! J’ai été tour à tour, barman dans un bar branché de Saint-Tropez, vendeur de beignets sur la plage de Fréjus, j’ai vendu des fringues, puis je me suis improvisé guide touristique sur un bateau, maître-nageur dans un palace, poissonnier et même milliardaire. Je confirme, ce ne fut pas une sinécure.D’autant que vous avez dû tourner dans des délais très courts...Nous avons travaillé au pas de charge. Le tournage s’est déroulé à la fin du mois de juin. Pour tenir compte des impératifs de production, nous avons dû mettre toutes les séquences en boîte en quatre jours à peine. Nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer.Dans quel rôle vous découvrira–t-on ce soir ?En vendeur de poissons ! J’ai travaillé dans la poissonnerie la plus chic de Saint-Tropez. Ça a été une vraie galère. Il faut se lever tôt pour réceptionner la marchandise. Les clients vous demandent de vider les poissons et, en plus, vous sentez la crevette. J’ai même, par mégarde, laissé s’échapper deux langoustes... Une catastrophe !Vos autres prestations se sont-elles mieux passées ? Vendeur de chouchous a sans doute été la pire des expériences. Crapahuter sur la plage de Fréjus par plus de 40° tout en haranguant les baigneurs est assez pénible. De plus, je suis nul en calcul et je ne sais pas rendre la monnaie. Malgré tout, ça a été une bonne affaire pour mon boss. Il a vendu plus de beignets que d’ordinaire. Les caméras attiraient les vacanciers, d’autant que certains me reconnaissaient. À part ça, j’ai cumulé les bourdes. J’ai été un lamentable vendeur de fringues. À un client un peu enveloppé, j’ai précisé dès son entrée dans le magasin, "nous avons aussi de très grandes tailles…"Et vous avez joué aussi à l’apprenti milliardaire…Ça s’est mal passé. La production avait loué une luxueuse décapotable qui est tombée en panne. J’ai dû la pousser. Je ne suis même pas doué pour être riche !Aucune expérience concluante ?Si, j’ai eu la chance d’avoir été maître-nageur aux côtés de Pierre Grunberg, 80 ans et 60 ans de métier à la piscine du Grand-Hôtel du Cap-Ferrat. Il a enseigné la natation à Ralph Lauren, Robin Williams, Tina Turner et aux enfants de Charlie Chaplin...Dans votre jeunesse avez-vous fait des jobs d’été ?Oui, mais rien de bien remarquable. J’ai été magasinier puis employé dans un bureau d’assurances. Je passais mes journées à faire des photocopies et à m’occuper de la machine à café.En plus de cette série sur les jobs d’été, vous avez réalisé des interviews de stars pour 50 minutes inside. Je leur ai posé des questions très indiscrètes. Vous apprendrez que Cameron Diaz préfère le bikini au topless, même si dévoiler le haut est toléré en France. Elle n’avait pas envie de voir ses seins exhibés dans les pages des magazines people américains. Quant à Tom Hanks, il m’a avoué préférer porter le petit maillot moulant que le bermuda.Hacène Chouchaoui pour Télé 7 Jours
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