Toute petite, on la voit sur les écrans muets ; à peine grandie, ses rôles s'étoffent et elle interprète avec justesse les jeunes filles en fleur (Tout ça ne vaut pas l'amour, J. Tourneur, 1931) ou la Cosette des Misérables (R. Bernard, 1934). Séduisante, elle met de l'esprit et du piquant dans des apparitions qui n'en comportent guère et se distingue dans Monsieur Personne (Christian-Jaque, 1936) ; Un déjeuner de soleil (M. Cravenne, dit « Cohen », 1937) ; Remontons les Champs-Élysées (S. Guitry, 1938) ; la Main du diable (M. Tourneur, 1943). Mariée avec Jules Berry, sa carrière est brisée net à la Libération en raison de ses graves imprudences pendant l'occupation allemande.