Abaca

"Un monde où l'on peut exister de manière très indépendante des garçons."

La télé américaine rallume la flamme de Bad Boys ! Alors que le troisième film avec Will Smith et Martin Lawrence est en train de se tourner, la série dérivée portée par Gabrielle Union et Jessica Alba débarque cette semaine sur le petit écran (sur la plateforme Spectrum Original). L.A.’s Finest suit le parcours de Syd Burnett, la soeur de Marcus, qui passe de Miami à Los Angeles. Et à en croire l'actrice principale, le show n'a pas grand chose à voir avec les films !

"On n'a pas vraiment eu besoin de trouver un équilibre, car mon personnage était un peu une demoiselle en détresse dans Bad Boys 2. Donc nous n’avons aucune idée des motivations de Syd, nous ne savions pas d’où elle venait ni où elle voulait aller. Il y avait beaucoup de place pour écrire ce personnage", explique d'abord Gabrielle Union dans EW.


Jessica Alba précise être "fan de Jerry Bruckheimer et j’ai adoré la franchise Bad Boys. C'est toujours le type de films dans lequel j'ai envie d'être. Die Hard, L'Arme fatale, Bad Boys... Je me suis dit : «Pourquoi les femmes sont-elles toujours présentées comme la demoiselle en détresse ou comme la femme au foyer qui attend son mec à la maison ? Pourquoi les femmes ne peuvent-elles pas être les protagonistes dans ce type d’environnement ?» Alors pour moi, cette série, c'est comme si mon rêve de petite fille-actrice se réalisait."

Sa camarade de jeu reprend et assure que L.A.’s Finest a "heureusement pu se créer son propre espace, sa propre mythologie. Il n'y a pas un, mais deux premiers rôles féminins mystérieux qui sont servis. Mais c’est toujours un show de Jerry Bruckheimer, on est toujours bien dans l’univers Bad Boys, alors il reste de l'action de malade, et c’est toujours sexy, et c’est toujours drôle. Il y a quelques crossovers avec les films, comme le personnage de Hacker joué par John Salley. Mais l'idée était de créer un monde dans lequel nous puissions exister de manière très indépendante des garçons."