Marion Cotillard ou la reine des kiosques ! L’actrice française fait la couverture de trois magazines féminins français pour lesquels elle a adopté des looks bien différents : rock pour Grazia, elle se fait plus chic pour Marie Claire et coquine pour le magazine Elle. La star oscarisée pour La Môme où elle incarnait une Edith Piaf plus vraie que nature, revient sur sa vie à Hollywood mais aussi sur son fils dans les trois revues.Dans Grazia, l’actrice de 38 ans confie qu’Hollywood n’est pas ce que l’on croit et qu’il ne faut pas sous-estimer les productions européennes : "Je ne trouve pas que la prostituée de The Immigrant ou la folle d'Inception soient hyper glam, par exemple. Il faut se méfier des apparences, j'ai passé plus de temps entre les mains du coiffeur sur le tournage des frères Dardenne que sur beaucoup de films américains. Réaliser une queue-de-cheval mal faite mais raccord, tous les jours, c'est du sport". "Je n'ai pas d'exigences de diva », continue-t-elle. (Pour Inception) J’avais [une loge] énorme, à l’échelle américaine, pour moi toute seule, hyper équipée. Mais ça c’est l’exception".Toujours dans le même magazine, elle loue par contre "la qualité de vie, l’énergie et les souvenirs" de Los Angeles, "sa seconde maison", mais ne se voit pas pour autant s’y installer à cause de son fils, Marcel, bientôt trois ans et né de sa relation avec Guillaume Canet : "Avec mon fils à l'école, ce sera plus difficile. (...) C'est génial pour apprendre la langue, mais je voyage déjà tellement que je préfère qu'il ait des repères quand je ne suis pas là".Elle poursuit dans le magazine Elle : "Je veux lui éviter d'être atteint par ricochet par les mauvaises ondes d'un film, celles que je porte avec le personnage que j'interprète". Dans Marie Claire, elle fait part de sa peur de le voir embrasser le métier d’acteur : "Il va grandir dans ce monde, de toute façon. Je fais tout pour qu’il ne me reproche pas, un jour, de n’avoir rien fait alors que j’ai la puissance de le faire… Le voir manifester, un jour, le désir de faire ce métier d’acteur, me déchirerait. Pour être un bon acteur, il faut avoir de grandes, grandes failles qui ne se rempliront peut être jamais. D’un côté, je me mettrais à espérer qu’il devienne un grand comédien. De l’autre, je saurais que son envie procède de quelque chose de très douloureux".Bientôt à l’affiche de Deux Jours, Une Nuit des frères Dardenne, sélectionné en compétition officielle au festival de Cannes qui débute le 14 mai, Marion Cotillard raconte dans Elle que contrairement aux idées reçue, elle est loin d’être coupée du monde malgré son mode de vie hollywoodien : "Je ne peux pas dire que j'ai découvert le milieu ouvrier avec ce film, car je suis née dans une famille sans fortune. Et si j'ai aujourd'hui un travail de vie hors norme, je ne connais pas beaucoup de gens qui gagnent aussi bien leur vie que moi dans mon entourage, j'ai quantité d'amis qui comptent leurs sous. Je ne suis pas coupée du monde. Je lis la presse, je m'intéresse aux crises sociales". Deux Jours, Une Nuit des Jean-Pierre et Luc Dardenne avec Marion Cotillard…, en salle le 21 mai.Synopsis : Sandra, aidée par son mari, n'a qu'un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu'elle puisse garder son travail.La bande annonce :
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