Pirates des Caraïbes 2 et 3 : Pourquoi Davy Jones est toujours aussi bluffant
Walt Disney Pictures
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Pirates des Caraïbes 2 et 3 : Pourquoi Davy Jones est toujours aussi bluffant

Les effets spéciaux des suites de Pirates des Caraïbes sont particulièrement impressionnants !

W9 rediffuse en ce moment Pirates des Caraïbes. Place ce soir au Secret du coffre maudit, le deuxième épisode sorti en 2003, et lundi prochain, la chaîne proposera Jusqu'au bout du monde, le troisième opus mis en scène par Gore Verbinski, en 2007. Ces deux suites mettent notamment en scène Davy Jones et son équipage mi-humain, mi-créatures aquatiques du Hollandais Volant. Joué par Bill Nighy sur le plateau, en combinaison de performance capture et avec ds points sur le visage pour animer ensuite ses tentacules en numérique, ce personnage est toujours aussi impressionnant, plus de dix ans après la sortie des blockbuster. Le premier volet des Pirates avait déjà bluffé le public grâce à sa mise en scène virtuose et l'animation de ses pirates squelettes, et ses deux suites ont mis la barre encore plus haute ! Certes, ces films ont coûté très cher (plus de 250 millions de dollars chacun), mais cela se voit indéniablement à l'écran.

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L'évolution de la performance capture
Dans cette vidéo mise en ligne par ILM, la société qui a été chargée de créer les effets spéciaux des blockbusters, Hal Hickle, chargé de superviser les VFX explique comment ce méchant mémorable a été créé. Tout ce que l'on voit à l'écran est du numérique, même si cela part du jeu de l'acteur, ses mouvements et expressions ont ensuite été systématiquement retravaillés. Même ses yeux, qui permettent de donner au Davy Jones toute une palette d'émotions, ont demandé des retouches numériques (lire ci-dessous). L'exemple choisi pour ouvrir la vidéo, où Davy Jones pleure, ramasse sa larme avec l'une de ses tentacules puis laisse sa colère exploser, illustre parfaitement cette idée d'effets numériques de qualité permettant de sublimer le jeu d'acteur de son interprète initial. C'était d'autant plus crucial sur le personnage de Davy Jones, dont l'humanité est au cœur de l'intrigue (sans mauvais jeu de mots).

En 2006, la technologie de la performance capture permettait déjà de tourner dans des décors en dur, et non tout sur fond vert ou bleu. En filmant à bord du Hollandais Volant ou sur des îles paradisiaques des Bahamas, les comédiens étaient davantage immergés dans l'aventure et leurs interactions plus dynamiques, a notamment expliqué John Knoll, collègue de Hickle sur ces grosses productions de Disney, dans Entertainment Weekly. Mêmes si les membres d'équipage étaient vêtus de combinaisons grises, et non des costumes définitifs comme leurs collègues Johnny Depp (Jack Sparrow), Keira Knightley (Elizabeth Swann) ou Orlando Bloom (Will Turner), le fait de jouer à leurs côtés et non à part, sur des plateaux artificiels, était un gros avantage. Le jeu excentrique de Bill Nighy était également un excellent point de départ pour les équipes chargées d'animer le personnage, ses mimiques parfois étranges ou ses bruits de bouche étant assez originaux pour donner de la personnalité à sa créature. La création de ses tentacules permettait aussi d'aller assez loin dans la monstruosité, insistent ses créateurs, notamment lors d'une séquence décryptée dans la vidéo ci-dessous où le personnage tue un ennemi en les lui enfonçant dans la gorge.


40 ans de blockbusters hollywoodiens : Pirates des Caraïbes : Le Secret du coffre maudit (2006)

Trouver le regard qui tue
" Au départ, on était très inquiets pour ses yeux, détaille Knoll. On savait qu'on aurait des gros plans de Davy Jones à animer et on avait peur que nos yeux en numérique ne soient pas à la hauteur. Gore était vraiment embêté à l'idée qu'on ne parvienne pas à donner autant de vie, d'humanité, que si on avait simplement filmé un acteur en train de jouer." Il prend alors pour exemple la séquence culte du premier film, où le Capitaine Barbossa (Geoffrey Rush) se transforme en squelette quand il apparaît dans la lumière de la lune : "J'ai un peu triché sur ce plan, car j'ai gardé les yeux de Geoffrey Rush pendant deux ou trois secondes après sa transformation. Du coup, tout était en numérique, sauf ses yeux. Ce sont ceux de l'acteur jusqu'à ce qu'il les cligne, puis ce sont des CGI. Cela aidait à faire la transition (du pirate/l'acteur au squelette, ndlr)." Gore Verbinski aurait aimé reprendre ce principe pour animer Davy Jones, mais l'équipe n'aurait pas pu lui donner cet aspect humide, comme s'il venait de sortir de l'eau, sans le retoucher entièrement en numérique. S'ils ont utilisé les yeux de Nighy comme référence, ce ne sont jamais vraiment les siens qu'on voit à l'écran, et rien que ce détail est une performance en soi. John Knoll, Hal Hickel, Charles Gibson et Allen Hall ont d'ailleurs remporté l'Oscar des meilleurs effets spéciaux, en 2007, pour Le Secret du coffre maudit.

Si depuis la de Pirates des Caraïbes 2 et 3, ces CGI ont été énormément utilisés au cinéma (sur Avatar, La Planète des Singes, Avengers, Star Wars, etc.), l'animation de Davy Jones reste particulièrement impressionnante. La fin du dernier volet des Pirates, La Vengeance de Salazar, teasait d'ailleurs le grand retour du personnage dans un nouvel épisode, mais depuis sa sortie, en 2017, Pirates des Caraïbes 6 a été abandonné pour un reboot, qui se fera sans Johnny Depp et donc certainement sans ses acolytes et ennemis. D'ailleurs, ce clin d'oeil était certainement là juste pour la blague, Bill Nighy n'ayant même pas été mis au courant par Disney que son personnage allait revenir !

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Voici un extrait de Pirates des Caraïbes 3 avec Davy Jones :


Quand Bill Nighy apprenait par hasard qu'il était dans Pirates des Caraïbes 5