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Sur le papier, World War Z s'annonçait d’autant plus alléchant que Brad Pitt l’a coproduit via sa société Plan B Entertainment, connue pour soutenir les projets audacieux et les auteurs (Andrew Dominik, Terrence Malick...). Rassurons tout le monde : cette superproduction remplit bien son contrat de divertissement estival. À elle seule, la première partie, qui propulse Brad et sa famille dans le chaos urbain, met la tête à l’envers. Personne ne sait d’où vient ce mouvement de panique, personne ne connaît l’origine de ce mal qui se mue en pandémie. Mais il faut agir, et vite. Ce climat post-apocalyptique et ce début efficace, accentués par une 3D impeccable, renvoient à L’Armée des morts, de Zack Snyder, où, déjà, contrairement à ce que l'on voyait dans les classiques de Lucio Fulci et George A. Romero, les zombies courent après leurs proies pour les dévorer. Dans la suite de World War Z, si quelques séquences démentes, comme le crash d’un Boeing ou l’attaque d’une zone fortifiée à Jérusalem, inspirent le malaise et l’effroi, l’ensemble impressionne un peu moins. La faute à une narration classique qui joue le suspense affectif (le téléphone satellitaire reliant Brad aux siens), recycle les codes du genre et souffre forcément
de la comparaison avec la série The Walking Dead, aux personnages plus fouillés et aux enjeux plus complexes. Est-ce grave pour autant ? Pas du tout. Tel un plaisir coupable, World War Z horrifie en toute sécurité. On sort de la salle parfaitement repu et content.
Toutes les critiques de World War Z
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Autant dire une plongée en enfer, dans un film catastrophe à grand spectacle qui ne laisse aucun répit ni au spectateur, ni à Brad Pitt (qui semble tout de même parfois tout juste sorti de sa pub Chanel), assailli par ces effroyables zombies qui feraient presque passer ceux de The Walking Dead pour des Bisounours.
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Les amateurs d’émotions fortes, de décors XXL et d’effets spéciaux monumentaux seront aux anges. Les autres ne regretteront pas la quasi-absence d’effets horrifiques inhérents au genre et se délecteront plutôt du redoutable suspense dans lequel plusieurs séquences, réalisées avec un sens machiavélique du timing, les plongeront. Haletant, époustouflant et spectaculaire ! Le pop-corn a trouvé son film de l’été.
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Un blockbuster bien tenu, qui risque toutefois de décontenancer les amateurs du livre de Max Brooks dont il s’inspire.
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Le résultat, contre toute attente, est plutôt enthousiasmant. Avant tout grâce à son rythme frénétique qui ne mollit pas pendant les trois quarts du film où tout va toujours à toute vitesse. Ainsi, contrairement à l’avis dictatorial des puristes, les zombies ici ne se traînent pas comme de vieilles serpillières dans un clip de Michael Jackson : ils cavalent à toutes blindes.
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Les pyramides de zombies qui sempilent à vitesse grand V, on navait jamais vu ça au cinéma ! World War Z est particulièrement spectaculaire dans les déplacements de foules immenses, tout en réussissant à rester réaliste dans les scènes intimistes. On est bluffés par l'ampleur du projet et la frénésie des images, même si l'on a du mal à trembler pour Brad Pitt, l'homme à tout faire du film
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Un thriller pas mauvais du tout, de loin le film d’action le plus sensé et pertinent de l’été, le style zombie est revisité avec brio.
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Le talent et le professionnalisme du casting et de l’équipe rend le film très attractif.
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Riche ambassadeur du film de zombies, le long-métrage mérite donc qu'on en retienne une expérience visuelle fabuleuse, à l'apport intellectuel moindre. Un plaisir récréatif optimal, dont vous ressortirez probablement avec l'envie diffuse de siroter un Pepsi en attendant de sauver le monde...
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Ce fouillis agréable retrouvé dans ce film de science fiction magnifiquement réalisé en 3D se suffit à lui-même à travers ce regard puissant sur le chaos planétaire.
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Forster connaît son affaire et sait comment faire peur sans trop tomber dans le gore. Il lui manque juste un soupçon d’ambition et un poil de rythme pour accéder au rang de réussite totale.
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La surprise de ce film absorbant et authentique est que ce qui peut paraître ridicule sur le papier se révèle être musclé à l’écran
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Rapide, déchainé et féroce, « World War Z » nous prouve que le film de zombie n’avait pas été exploité jusqu’au bout.
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De l’ambition de départ d’une relecture géopolitique du monde, il ne reste pas grand-chose sinon la meilleure séquence du film qui voit une armée de zombies escalader le mur de Jérusalem, la cité protégée devenant une souricière. Car out les zombies claudiquant des classiques de Romero ou de la série "The Walking dead". Les créatures de Forster ont la rage et ressemblent à des fourmis sous speed qui propagent le virus à la vitesse de l’éclair. Si Brad Pitt trouve la solution, ce n’est qu’un répit. Et si "World War Z" contamine les box-offices du monde entier, ce pourrait être le premier le volt d’une trilogie.
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Si la première superproduction de Plan B, compagnie créée par Brad Pitt, est toutefois parvenue à se hisser au sommet du box-office, c'est qu'elle a bénéficié d'une date de sortie opportune, coïncidant avec la saison des blockbusters aux Etats-Unis. Mais on reste circonspect face à ce film de zombies écrasé par le poids de ses ambiguïtés.
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Ce divertissement survitaminé mise tout sur l’action et les effets spéciaux, plongeant Brad Pitt au cœur du chaos. Le montage saccadé camoufle la violence, quasi inexistante : Marc Forster réalise un film de zombies sans une seule goutte de sang ! Un parti pris tout public inapproprié au genre, qui édulcore le récit et nuit à son intensité, le rendant volatil.
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Malgré la loufoquerie, un certain esprit de sérieux domine ce film catastrophe qui se veut moins sanglant que réaliste et offre une hypothèse intéressante de crise sanitaire globalisée.
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Débarrassez-vous donc de vos attentes avant d’aller voir ce ‘World War Z’, et vous passerez de toutes façons un bon moment. Après, vous rentrerez vous mater un bon ‘28 jours plus tard’ ou un immuable ‘Zombie’ pour vous remonter le moral. Voire un ‘Shaun of the Dead’, si vraiment vous êtes dépité
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Changements de scénaristes, conflit entre Brad Pitt et le réalisateur : cette adaptation du roman de Brooks a été conçue dans la douleur. Pour autant, ce premier blockbuster doté de zombies ne manque ni de rythme ni dintensité. Mais négale pas le niveau de frousse de 28 jours plus tard, de Danny Boyle.
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Toute la tension de « World War Z » repose sur un montage ultrarapide, des scènes de paranoïa collective, des poursuites aériennes et une pluie de carambolages. Sans que la 3D soit toujours indispensable. Quant à l’aspect scientifique de l’histoire, cette catastrophe virale, il est assez fumeux. Bref, sans être une catastrophe, « World War Z » ne révolutionne pas le genre.
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Si vous avez besoin de preuves sur le célèbre adage « le mieux est l’ennemi du bien », vous en avez la démonstration ici.
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Un film de zombies sans sang et avec un scénario gruyère. La cata ? Non grâce à une série de séquences d’action efficacement emballées et un Brad Pitt à son avantage dans un univers (le blockbuster) qu’il n’a pas souvent fréquenté.
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Malgré des passages trop conventionnels et une fin édulcorée, le réalisateur Forster et Brad Pitt ont fait du bon boulot, ils ont réveillé et modernisé le film catastrophe.
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World War Z se regarde avec un plaisir certain.
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L'enjeu ici se résume à Brad Pitt qui tente de sauver le monde sans adopter une posture de super-héros christique. Il est à l'image d'un film finalement modeste, classique dans sa construction, tentant de reproduire l'impact des visions extraordinaires/invraisemblables dans un contexte ordinaire/vraisemblable, communiquant l'effroi, la maladresse, le dégoût, l'ahurissement, la solitude et la torpeur. Pour cet été, ce sera parfait.
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Un exercice qui n’essaye pas de s’étendre au-delà du film commercial divertissant mais qui fait ce qu’il faut pour trouver des chemins intéressants pour passer un bon moment.
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Entre thriller scientifique et batailles de zombies, le réalisateur n'a pas choisi. Il réussit d'impressionnantes scènes de panique générale, notamment une à Jérusalem. Mais les partis pris du scénario sont difficiles à cerner, entre les trop rares notes d'humour et les trop nombreuses envolées lyriques sur l'amour familial. Reste Brad Pitt, parfait en antihéros obsédé par ses enfants. !
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Un film de zombie original et classe, nettement plus soigné et ingénieux que la plupart.
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Assurant deux heures durant le spectacle, World War Z pèche à imposer une personnalité, une vision ou une interprétation novatrice de cette figure emblématique du film d’horreur. Plus blockbuster que série Z en somme.
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Un blockbuster sans paroxysme final qui peine à convaincre...
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Le film de Marc Forster bénéficie de prouesses technologiques à couper le souffle mais le scénario est d'une platitude exemplaire.
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Brad Pitt inconséquent et bien coiffé dans un blockbuster qui dépolitise et affaiblit la figure du zombie.