-
Dans "Two Years at Sea", Ben Rivers filmait un homme reclus. Il suit désormais un nomade s’invitant dans des communautés isolées. La caméra serpente et quelques indices (suivez les triangles !) donnent l’illusion fascinante d’ un voyage défiant le temps et l’espace.
Toutes les critiques de Un Sort pour Eloigner les Ténèbres (Documentaire)
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Un bloc de cinéma qui tient de la transe tribale et nous renvoie, hagard, errer avec le héros sur le quai du port d'Oslo. Impressionnant.
-
Une seconde possibilité de découvrir le travail de Ben Rivers, réalisateur indispensable à une heure de standardisation extrême, œuvrant pour un cinéma sensible, minimal et beau, paré de mystère, parcouru par un sentiment de solitude cosmique.
-
Un portrait onirique d’un ermite qui est aussi musicien, cherchant la transe dans la fusion avec la nature comme dans les orgies de décibels du black metal.
-
Signé Ben Russell et Ben Rivers, un voyage sensoriel dans le sillage du musicien Robert Aiki Aubrey Lowe, sur une île estonienne, dans la nature finlandaise ou encore lors d'un concert de black metal donné par son groupe à Oslo.
-
On peut trouver l’aspect film-concert un peu ordinaire, et l’introduction dans la communauté parfois aléatoire et anecdotique. Mais la longue et énigmatique partie centrale, un bloc de temps et de réel lumineux, vaut à elle seule le déplacement.
-
Une balade sauvage très soucieuse de son hermétisme magnétique et de la pesanteur de ses temps longs qui nous font éprouver, à plein, tout à la fois la fascination et l’éreintement que charrie cette divagation païenne aux contours et coutures (un peu trop) savamment floutés.
-
Une expérience humaine, vibrante de réalisme, d’une beauté radicale pour un public averti.