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Léo, 10 ans, est trop couvé. Théo, son baby-sitter, va chambouler sa vie et celle de toute la maison... Pour son sixième long métrage, Benoît Cohen s’entoure d’acteurs épatants, comme à son habitude, et filme son propre fils (très doué). Mais cette gentille chronique d’une amitié, traversée de réels moments de grâce, aurait mérité un scénario étayé. Sans
le foisonnement choral qui donnait du peps et du sens aux plus jolies réussites de Cohen (Nos enfants chéris, le film et la série ; Qui m’aime me suive), les personnages ont tendance à s’agiter dans le vide.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La mise en scène de Cohen et le tricotage d'un scénario moins ténu qu'il n'y paraît emportent le résultat.
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Benoît Cohen (« Nos enfants chéris », « Qui m’aime me suive ») creuse à nouveau les thèmes de l’enfance et de la différence, au cœur de tous ses films. Et interroge avec une belle sensibilité notre capacité à surmonter nos peurs. Empruntant tour à tour les traits du polar, du drame et du road-movie, il signe un très joli parcours initiatique porté par l’interprétation de ses jeunes acteurs.
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Entre un petit garçon (Aurélio Cohen) et son baby-sitter (Jules Sagot), une amitié qui met à mal les liens familiaux. Un film sensible marqué par l'interprétation de Jules Sagot.
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Ce film à petits moyens est fantasque, léger et tendre. Très enlevé, il est cependant bien dessiné. Et sonne très juste sur l'enfance. Un rare privilège.
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Cet éloge assez naïf de la différence a l'avantage de dépasser le psychologisme au profit d'une approche poétique.
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Une fable jolie, au scénario un peu mou, mais qui capte un état d'esprit dans l'air du temps.
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Tout n’est pas réussi dans ce film de Benoît Cohen, qui entretient parfois des situations confuses, notamment avec la mère de l’enfant. Pourtant, cette fragile chronique familiale vaut pour l’attachant tandem Théo-Léo. Ce dernier, fils du cinéaste, ne manquant pas de talent.
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Un scénario cousu de fil blanc et des dialogues sonnant souvent faux.
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Si c’est une comédie, son humour reste discret ; si c’est un drame, il est tiédasse. La seule piste un tout petit peu émoustillante est une amorce d’échangisme (le baby-sitter flirtant avec la mère ; la petite amie de l’autre avec le père), qui reste virtuel. Promesse gratuite, comme l’ensemble du film.