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Ce premier long métrage en solo (après Du poil sous les roses, cosigné avec Jean-Julien Chervier en 2000) est un road-movie branquignol qui mène notre héroïne au Canada. Elle y croise des cabossés de la vie aussi paumés qu’elle et fait son chemin cahin-caha à travers ses soucis existentiels. Si la deuxième partie, plus délayée, perd en énergie, l’exposition et les rencontres offrent un drôle de portrait gonflé de trentenaires mal dans leurs pompes.
Toutes les critiques de Romaine Par Moins 30
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Bonne nouvelle, il y a une vraie santé burlesque, un peps charmant dans ces tribulations enneigées et absurdes. La nouvelle peau de Romaine en est la cause la plus visible : les dons comiques de Sandrine Kiberlain n'ont jamais été aussi évidents, silhouette, débit, phrasé et coups d'oeil confondus. (...) En résumé, une comédie à l'allégresse américaine et au scepticisme français, relevée par un accent québécois incidemment plus sexy que prévu. En résumé, une comédie à l'allégresse américaine et au scepticisme français, relevée par un accent québécois incidemment plus sexy que prévu.
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Le film est plus délicat et subtil qu'il n'y parait de prime abord. On l'aime pour ses variations de tonalité et sa manière d'envisager le plus improbable avec audace. Un film poétique et optimiste.
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C'est une comédie un peu coquine, un film de fille, une façon d'appréhender (avec humour) le rapport entre sexes d'une façon féminine. Avec sa façon de dépeindre la scène de ménage, le quiproquo du rapprochement des corps, Agnès Obadia rejoint une tendance du cinéma français, déjà illustrée par Sophie Fillières. Loufoquerie et facéties verbales y occultent l'obsession de la séduction, du sex-symbol, du cliché social. Une déjantée pareille, ça réchauffe.
