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La réalisatrice brésilienne Sandra Werneck signe un portrait de groupe toujours en mouvement, vif, bref, qui traverse la tristesse et l'humiliation avec la grâce farouche de la jeunesse. Tout est dit avec une justesse sans pesanteur, même dans la crudité : la destruction du tissu familial, l'abandon, la violence, le mépris, mais aussi la chaleur, la tendresse, la consolation délicate. Un paysage sombre avec de beaux rayons de lumière.
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par Sandra Benedetti
Toutes les critiques de Rêves Volés
Les critiques de la Presse
Rien de neuf ni de très émouvant là-dedans, seulement trois errances aux lisières du sordide, esquissées à grand traits, qui gardent le spectateur à distance malgré le naturel des jeunes interprètes.
Si le scénario n'évite pas le passage en revue des problèmes sociétaux, la mise en scène refuse toute surenchère poisseuse
Malgré une réalisation assez faible, Rêves volés propose une vision bien documentée de la vie des jeunes femmes des favelas. Le constat fait plutôt froid dans le dos.
Sans jugement moral et avec une empathie lucide, la réalisatrice filme ses héroïnes dans l’opiniâtreté de leur jeunesse, leur innocence malmenée et leur solidarité infaillible. Parvenant à tracer un chemin touchant et solaire dans cette logique de désolation.