-
Téhéran, 13 juin 2009. La jeunesse manifeste contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. Avec des amis, Sara trouve refuge chez Ali, un révolutionnaire. Le danger passé, elle revient dans l’appartement de ce dernier pour une conversation qui se transforme en parade amoureuse. Témoignant de l’importance des réseaux sociaux dans les révoltes arabes, cette fiction en vase clos laisse entrer le monde extérieur (la violence et la répression) via les images des portables et les messages Internet. Pétri de bonnes intentions, le film tourne en rond, la mise en scène ne parvenant qu’à asséner un postulat qui n’évolue pas plus que les personnages, réduits à de simples symboles.
Toutes les critiques de Red Rose
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Malgré une fin un peu maladroite, le film reste un geste fin et fort de résistance.
-
"Red Rose" associe avec une virtuosité et une intelligence extrêmes les ressorts du cinéma classique et l'immédiateté et la sauvagerie apparente des modes de communication modernes. C'est une très belle réussite.
-
Il est possible de voir en Red Rose un film assez cruel qui contiendrait ce qui scella l’échec du soulèvement de 2009 : pour les protestataires issus des quartiers favorisés du Nord de Téhéran, la vie était plus précieuse que les idées, ou bien ils n’avaient pas d’idées pour lesquelles mourir.
-
Cette œuvre politiquement et moralement audacieuse, eu égard à la situation iranienne, peut sembler plus artificielle que transgressive aux yeux du public occidental.
-
Le huis clos perd en intensité quand il se resserre sur l'intrigue sentimentale de ses deux protagonistes.
-
Aucune conclusion nette, aucun verdict n’émergera au bout du compte de cette rencontre entre procès et romance, et il y a dans cette hésitation comme une réticence à l’espoir qui laisse un goût amer assez subtil, entre courage et désespoir.
-
Un huis clos sentimental sur fond de convulsions politiques en Iran. Maladroit mais attachant.
-
Tourné hors d’Iran, où aucun des protagonistes ne pourra plus remettre les pieds, "Red Rose" vaut autant pour son courage que pour les valeurs qu’il défend : la liberté d’aimer et de penser.