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Si le matériau est convenu, on ne peut pas en dire du scénario, qui explore avec une rafraichissante absence de pathos, les mécanismes du deuil (...). Certains regretteront que Mitchell s'efface devant son sujet, les autres apprécieront le contraste entre ce petit monde bien ordonné et le chaos qui y règne, et admireront la générosité déployée par le réalisateur pour guider ses acteurs au-delà des stéréotypes habituels.
Toutes les critiques de Rabbit Hole
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Rabbit Hole est l’un des films les plus sensibles et intelligemment construit qui soit, avec des pointes d’humour justes, bienvenues et libératrices. (…) Rabbit Hole a quelque chose d’hypnotique pour le spectateur qui se laisse totalement cueillir par ce moment de vie et aura du mal à réprimer une larme de tristesse…mais aussi des larmes de joie.
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Le film réussit à contraster le quotidien extérieur, avec un foisonnement de personnages attentionnés, des moments d’humour(…) Des réserves toutefois : le film promet un portrait de femme, qui, comme la mention de mondes parallèles, ne va pas en profondeur. De même, l’envers de la sobriété d’approche est une certaine mollesse, ressentie dans le scénario de Mitchell…
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Cameron Mitchell réussit à nous faire sourire dans des scènes d'humour noir, parce que, même dans les plus grandes tragédies, il arrive qu'on ri
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Le tragique n’exclut pas l’humour. Au contraire, il l’appelle, comme une nécessaire soupape. David Lindsay-Abaire, l’auteur du scénario (et de la pièce dont il s’inspire), l’a bien compris. Situations et dialogues sonnent juste, et sont servis par une interprétation nuancée – mention spéciale à Kidman, qu’on n’avait pas vue briller à ce point depuis longtemps.
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Centré sur le deuil de son enfant par un couple, Rabbit Hole échoue à suggérer la douleur qui s'abat sur ses personnages et irrite par la forme où il choisi de s'enfermer.
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Révélé par l'enthousiasmant musical « queer » Hedwig And The Angry Inch, et confirmé avec la comédie délurée Shortbus, John Cameron Mitchell revient avec un troisième long métrage au ton plus grave, Rabbit Hole. Très sage, cette adaptation corsetée d'une pièce de théâtre à succès déçoit, malgré la présence de Nicole Kidman au casting.