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Dans cette version animée et sans paroles, la réalisatrice a laissé toute sa place à la musique. Mais elle rejette toute pédagogie pour mieux réinterpréter le conte de manière contemporaine. D’abord en utilisant un traitement réaliste – bien qu’en marionnettes – du sujet, mais surtout en suggérant, dans une introduction puis dans
une conclusion rapide, que le loup n’est pas forcément animal mais peut aussi prendre forme humaine.
Toutes les critiques de Pierre et le loup
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On est saisi par l’ultra-réalisme des expressions de ces personnages, fruit de l’animation à l’ancienne, où se plonger dans les yeux tristes de Pierre suffit à vous emporter. La force évocatrice des instruments figurant chaque personnage comme seule ligne narrative et un savant mélange de liberté et d’aventure feront le reste.
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Les parents seront sensibles aux connotations politiques du conte tandis que les enfants riront aux glissades sur un lac gelé d'un canard éflanqué, avant de trembler à l'apparition du loup, tout en veules glissements le long des arbres.... Superbe mise en scène, animation parfaite : du beau travail.
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Suzie Templeton ne se contente pas de transposer à l’écran une œuvre musicale : elle va bien plus loin et en propose une vision personnelle, ne trahissant jamais - bien au contraire - l’esprit de Prokofiev. (...) Oscar du meilleur court-métrage, grand prix et prix du public du Festival d’Annecy en 2006, Pierre et le loup version animée est une œuvre que l’on n’oublie pas et que l’on peut indéniablement revoir sans ennui et toujours aussi admiratif du talent de Suzie Templeton.
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Primée pour ce film à Annecy et aux Oscars à Hollywood, la Britannique Suzie Templeton suit à la lettre l'idée de Prokofiev d'associer chaque personnage à un instrument de musique. Ne manque que le récitant, mais on ne s'en plaindra pas : la virtuosité de l'animation met parfaitement en valeur l'expressivité des personnages. Leurs regards en disent plus qu'un long discours.
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L'oscar 2008 du court-métrage d'animation n'est pas volé. Avec une audace incroyable, Suzie Templeton revisite le conte musical de Prokofiev, dans lequel Pierre et ses amis animaux chassent un loup féroce. Si la réalisatrice respecte le principe d'un instrument par personnage, elle met en avant une reconnaissance mutuelle entre Pierre et le loup. Il en résulte un film d'une étrange beauté triste.
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La réussite du film tient à son atmosphère, que magnifie l'artisanat des marionnettes et de l'animation en 3D. Les allures de vieilles peluches déplumées des animaux en particulier leur donnent l'apparence à la fois misérable et extrêmement familière de joujoux ressortis par hasard d'un coffre à jouets. Associée à la musique de Prokofiev, l'absence de dialogues, couplée avec l'attention portée à chaque geste, à chaque regard, investit ces derniers d'une forte puissance fictionnelle, qui donne à cette intrigue minimale la densité narrative d'un riche roman d'apprentissage.
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Pas de voix off, pas de dialogues : la musique, rien que la musique, pour faire danser les images. Séquences d'une poésie ébouriffée, petit monde réaliste, bricolé de morceaux de tôle et de bouts de ficelle. Les animaux, loup y compris, ont le charme dépenaillé de ces vieilles peluches d'enfance oubliées au fond d'un placard. (...) De plus, l'Anglaise Suzie Templeton a choisi de transposer l'aventure dans la Russie d'aujourd'hui, entre ville sinistrée et forêt envoûtante. Le récit y gagne en force et en modernité et s'affranchit du conte original.
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Une version animée et sans paroles du célèbre conte musical de Prokofiev qui ne parvient pas à nous faire oublier les belle version illustrée de Gérard Philipe.