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Dans l’absolu, le monde n’aurait pas cessé de tourner si Robert Rodriguez n’avait jamais donné une suite à Machete. Et pourtant... Dès que la gueule burinée de Danny Trejo apparaît dans les premières minutes de ce deuxième volet, trimballant sa coolitude éternellement imperturbable, on se surprend à sourire bêtement, heureux de retrouver l’exfederale indestructible pour un nouveau marathon de plaisir coupable. Charlie Sheen en président débauché, Mel Gibson en supervilain mégalo à la conquête de l’espace, Lady Gaga en tueuse à gages protéiforme... Il y a suffisamment d’idées
et d’intrigues parallèles dans Machete Kills pour remplir une dizaine de longs métrages. Trop même, au risque d’écoeurer sur la fin. Mais si vous vous en sentez l’appétit, ce serait dommage de se priver.
Toutes les critiques de Machete Kills
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Un bon cru, même si à force d’être ultra (auto)-référentiel, il finit par n’être qu’une parodie de parodie. Mais bon, Danny Trejo en coupeur de têtes et de tripes, Sofia Vergara en tueuse féroce et Charlie Sheen en président républicano-libidineux ce sera toujours bon à prendre !
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Robert Rodriguez, originaire du Texas auquel il met de sacrées raclées durant cette projection, réalise un film explosif qui nous rappelle les films de Russ Meyer aux bimbos à fortes poitrines. Les siennes ont des seins tirant d’incroyables rafales de mitraillettes et à la place du sexe des armes/godemichés qui ne s’en laissent pas conter. Le réalisateur s’entoure de beau monde pour ce film d’action délirant dans lequel beaucoup de têtes explosent et tombent tranchées, Machete préférant définitivement aux armes automatiques son couteau suisse, plus proche de « Massacre à la tronçonneuse » que des camps de scouts.
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Foutraque et totalement réjouissant Machete Kills, c’est du pur bonheur pour les amateurs de série B. Robert
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Pari gagné pour Rodriguez donc, mais de justesse. Et qui tient une fois de plus à peu de choses.
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Malgré des longueurs, cette charge anarchisante contre le pouvoir US envoie du lourd en termes de fun et de brutalité.
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Second volet des aventures du moustachu vieux et violent. De la “mexploitation” rigolarde et roborative.
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(...) cocktail violent, sanguinolent mais teinté de beaucoup d’humour noir (...)
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Ça gicle beaucoup. Mel Gibson est détonnant en clone barré du Dr No, les filles sont toujours sorties d’un vieux calendrier FHM. Et la distribution est du genre XXL. Comme un tacos trop épicé, ce plat est du genre lourd à digérer. Mais il y a un tel mauvais esprit, que cette série Z tarantinienne, certes trop longue, se laisse voir d’un œil amusé.
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Une histoire d’amour qui demandait à un homme beaucoup de courage et à une femme une paix intérieure qu’elle n’avait pas.
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Robert Rodriguez, auteur de série B cultes, signe une parodie saignante et hilarante avec Lady Gaga et Mel Gibson
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Un festival de faux raccords et d'effets pourris plutôt réjouissants. C'est totalement idiot, mais c'est fait pour.
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A ce degré de rythme et d'insolence, la potacherie devient un pur plaisir.
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Robert Rodriguez pécheur récidiviste perpétue un énième hommage délirant au cinéma grindhouse. Le résultat est fun, mais encore et toujours trop long...
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D'une manière générale, Machete Kills est lourdingue et grossier. Il est temps pour Robert Rodriguez de mûrir, il ne suffit pas d'insérer des femmes plantureuses et des explosions pour faire un bon film. Mais par-dessus tout, il faut absolument que Robert Roriguez cesse de prendre les spectateurs pour des idiots.
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Machete nous entraîne dans un délire qui parodie les séries Z. Le résultat est parfois truculent, grâce à des seconds rôles enthousiasmants, mais frôle trop souvent le grotesque.
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Compagnon de route de Quentin Tarantino, Robert Rodriguez préfère, contrairement à son ami, la parodie au pastiche. Si bien que le nouvel épisode des aventures du vengeur mexicain incarné par Danny Trejo vire rapidement à la grosse blague.
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Du premier "Machete", nous étions ressortis avec le sentiment que les meilleures blagues restent souvent les plus courtes. Un adage confirmé par ce second opus jouant les prolongations abusives.
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Les nouvelles aventures de Machete sont moins entraînantes et plus laborieuses, et ne valent que pour leur galerie de personnages hauts en couleur.
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Le film, nullissime, juste bon à masquer son absence totale d'inspiration sous sa posture de série Z.