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Au décès de sa mère, Hank, avocat très citadin, rentre au pays. Il y est fraîchement accueilli par son père, le juge local. Lorsque celui-ci est accusé d’avoir renversé un homme, Hank décide de rester pour lui apporter une aide dont le vieil homme ne veut pas. Le fils qui défend son père et en profite pour régler des comptes : l’idée est intéressante, bien que le dispositif soit un peu contraignant. De l’affiche aux tons eastwoodiens à la présence de Robert Duvall, en passant par le genre même du film, un suspense de prétoire doublé d’un mélodrame à la Tennessee Williams, tout ici fleure bon l’encaustique. Ce n’est pas forcément rédhibitoire, "Le Juge " valant surtout pour son duel d’acteurs qui oppose Downey Jr. plus tête à claques que nature, à un Robert Duvall, impeccable dans un rôle de patriarche proche de celui qu’il tenait dans "La nuit nous appartient", de James Gray. De bon goût aussi le souci de faire en sorte que toute cette histoire ne se termine pas en happy end un rien forcé, malgré un troisième acte forcément cathartique. Reste qu’en matière de family drama, il devient difficile de rivaliser avec des séries d’aussi bonne facture que "Ray Donovan" par exemple.
Toutes les critiques de Le Juge
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ce n’est pas un mauvais film. Le scénario a des scènes brillantes, le cadre est pittoresque et le casting est plein d’acteurs qu’on a envie de voir.
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2 heures de dialogues aiguisés et de performances de qualité même si l’intrigue n’est pas ingénieuse.
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Le plus excitant dans ce film, c’est de voir Downey et Duvall se monter la tête l’un contre l’autre. Ils écoutent et réagissent à des moments et à des endroits qui nous surprennent, même eux semblent l’être aussi.
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La performance charismatique de Downey JR, la présence incroyable de Duvall, un drame familial composé de multiples péchés.
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« Le juge » est une histoire sur le dysfonctionnement d’une famille et notamment les vices du père.
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Un film qui cherche à plaire aux foules et qui utilise des lieux communs alors qu’il a beaucoup plus de sens.
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On s’attend à mieux, malgré les efforts d’un casting de renom, « le juge » s’est sous-estimé.
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Malgré les nombreux clichés, le film s’apprécie pour l’affrontement magistral entre les deux acteurs principaux, Robert Downey Jr. et Robert Duvall.
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Plutôt excitant en vitrine, le film s’avère une pénible équipée dans l’arrière-boutique du fabriqué maison à l’américaine, entre toc provincial et mélo névrogène.
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On retiendra l'intensité de leurs performances, dans un règlement de comptes déchirant et tendre. Ils portent le film presque à eux seuls, dans une série de scènes viscérales, poignantes, parfois audacieuses — lorsque par exemple l'imposant juge se révèle, au creux de la nuit, un vieillard perdu, dépendant et souillé. A côté de cet impressionnant huis clos filial, le reste semble brodé avec du gros fil sentimental, sur un thème éculé : les retrouvailles d'un campagnard prodigue avec les vraies valeurs et l'authentique chaleur humaine de sa petite ville américaine.
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Un film qui veut être plusieurs films à la fois mais qui n’arrive pas à en être un à part entière.
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Présenté comme un combat de poids lourd, on est plutôt sur un passe-temps artificiel.
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« Expendables 3 » a moins de clichés nauséabonds que « le juge ».
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Ce film interminable enfile les perles du bien-pensant. Voilà Hollywood dans ce qu'il a de plus sirupeux et moraliste.