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Que vous ayez envie de voir des messieurs en jupette ou de contempler de gros monstres en train d'en prendre plein la tête, Le Choc des Titans est un film pour vous. Le cinéaste Louis Leterrier – Français découvert à Hollywood grâce à L'Incroyable Hulk après avoir tourné Le Transporteur – mène son remake rondement. Sam Worthington, moins bleu mais plus musclé que dans Avatar, y fait des concours de gambettes avec Mads Mikkelsen), règle son compte à la Gorgone et pourfend des scorpions géants avec autant de naturel que s'il se faisait frire un œuf.
Les dieux de l'Olympe ont un petit côté Chevaliers du Zodiaque à l'armure un peu trop passée au Miror, mais les aventures d'humains intrépides résolus à montrer aux divinités de quel bois ils se chauffent permettent de réviser sans douleur les contes et légendes de la mythologie. Le charme désuet du premier Choc des Titans, signé par Desmond Davis en 1981 avec les effets inoubliables de Ray Harryhausen, a laissé la place à une machine aussi bien huilée que les armures des héros. Ces aventures ont gagné en rythme ce qu'elles ont perdu en poésie. -
A ce syncrétisme de l'histoire correspond un syncrétisme visuel. Louis Leterrier aime à dire "je n'emprunte pas, je vole". On trouvera des éléments de classiques de la science-fiction (le Dune de David Lynch), des morceaux d'anime japonais (les dieux de l'Olympe sont modelés sur les Chevaliers du Zodiaque). Le tout est animé d'une foi intense et un peu brouillonne dans les pouvoirs du spectacle, des effets spéciaux à l'ancienne (qui se confondent toutefois un peu trop avec les améliorations numériques apportées lors de la post-production) et de l'excitation des combats à l'arme blanche. Un vrai film pour les garçons, malgré la présence de l'athlétique Gemma Arterton dans le rôle d'Io, qui ici ne se transforme pas en génisse mais sert de meilleure copine au groupe de guerriers réuni par Persée.
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Remake d’un péplum de 1981, ce nouveau « Choc des titans » réunit toutes sortes de créatures extraordinaires (scorpions géants, gorgone, chevaux ailés, etc.) et multiplie les combats et les effets spéciaux dans une esthétique de jeu vidéo. Tombée au champ d’honneur, l’émotion fait hélas défaut à ce divertissement spectaculaire. Reste Sam Worthington, l’épatant héros d’« Avatar », absolument divin en jupette.
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On s’ennuie vite dans ce film au scénario simpliste et à l’esthétisme visuel assez laid. Face aux "choucroutés" Liam Neeson et Ralph Fiennes, Sam Worthington (Avatar) déploie pourtant un beau charisme et un joli jeu de jambes.
Le Choc des Titans