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L’excellent Rithy Panh filme le quotidien sordide d’un bordel à Phnom Penh. Un docu, encore un, aussi terrible que remarquable.
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Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont décimé un cinquième de la population du Cambodge. La famille de Rithy Panh en faisait partie. Pour décrire les atrocités du régime de Pol Pot, le réalisateur de S21... puise ici dans ses souvenirs personnels, qu’il sculpte dans la glaise en faisant raconter le terrible anéantissement de ses proches par des figurines en terre cuite. Expiatoires, elles servent à combler le trou béant de l’enfance perdue. Figées, elles dialoguent avec les représentations propagandistes de l’époque (images d’archives), tandis qu’une voix off nous guide au cœur de ce documentaire dont la rage rentrée est convertie en poésie. Une poignante entreprise de reconquête du passé.
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Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont décimé un cinquième de la population du Cambodge. La famille de Rithy Panh en faisait partie. Pour décrire les atrocités du régime de Pol Pot, le réalisateur de S21... puise ici dans ses souvenirs personnels, qu’il sculpte dans la glaise en faisant raconter le terrible anéantissement de ses proches par des figurines en terre cuite. Expiatoires, elles servent à combler le trou béant de l’enfance perdue. Figées, elles dialoguent avec les représentations propagandistes de l’époque (images d’archives), tandis qu’une voix off nous guide au cœur de ce documentaire dont la rage rentrée est convertie en poésie. Une poignante entreprise de reconquête du passé.
Toutes les critiques de L'image manquante
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Ces scènes issues de sa mémoire, que le montage associe à diverses archives, composent une évocation poignante, enrichie d'une dimension méditative par le beau texte de l'écrivain Christophe Bataille.
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L’Image manquante est l’incarnation magnifique de la sublime dignité des victimes de massacres qui ne réclament jamais vengeance, qui refusent radicalement d’utiliser les mêmes armes que leurs oppresseurs, qui demandent finalement peu de choses (...)
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Un film à verser, par sa laideur et sa beauté, aux archives de l’humanité.
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Quatre années de terreur racontées simplement, délicatement, sans propos péremptoire, sans haine, juste par la grâce du cinéma.
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Des mots poétiques et rudes, simples et magnifiques consignés par l'écrivain Christophe Bataille. Bouleversant.
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Son film est d’autant plus fort que c’est la première fois qu’il raconte sa propre histoire avec un mélange de dignité et de pudeur qui la rend bouleversante.
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Rarement le cinéma sera parvenu à dépeindre avec une telle épure les souffrances indicibles de tout un peuple, et à déjouer aussi efficacement les images de propagande filmées par le régime.
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Quatre années de terreur racontées simplement, délicatement, sans propos péremptoire, sans haine, juste par la grâce du cinéma.
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Son film est d’autant plus fort que c’est la première fois qu’il raconte sa propre histoire avec un mélange de dignité et de pudeur qui la rend bouleversante.
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Rarement le cinéma sera parvenu à dépeindre avec une telle épure les souffrances indicibles de tout un peuple, et à déjouer aussi efficacement les images de propagande filmées par le régime.
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Ces scènes issues de sa mémoire, que le montage associe à diverses archives, composent une évocation poignante, enrichie d'une dimension méditative par le beau texte de l'écrivain Christophe Bataille.
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L’Image manquante est l’incarnation magnifique de la sublime dignité des victimes de massacres qui ne réclament jamais vengeance, qui refusent radicalement d’utiliser les mêmes armes que leurs oppresseurs, qui demandent finalement peu de choses (...)
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Un film à verser, par sa laideur et sa beauté, aux archives de l’humanité.
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Des mots poétiques et rudes, simples et magnifiques consignés par l'écrivain Christophe Bataille. Bouleversant.
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Sa singularité est d'être réalisé avec un mélange de figurines en terre et d'images d'archives.
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Le 17 avril 1975, les Khmers rouges sont entrés dans la capitale, Rithy Panh avait 13 ans. A 50 ans, il fabrique les quatre années qui ont suivi par des scènes immobiles qui ne sont pas moins terribles que les séquences d’archives.
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Sa singularité est d'être réalisé avec un mélange de figurines en terre et d'images d'archives.
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Le 17 avril 1975, les Khmers rouges sont entrés dans la capitale, Rithy Panh avait 13 ans. A 50 ans, il fabrique les quatre années qui ont suivi par des scènes immobiles qui ne sont pas moins terribles que les séquences d’archives.
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Rithy Panh, depuis 40 ans, cherche à comprendre, filme les bourreaux, traque sans relâche ce que serait la seule représentation possible, et l'a peut-être trouvée avec ce film déjà diffusé sur Arte, mais dont la sortie en salles était nécessaire.
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Le résultat, original dans sa forme, est particulièrement poignant. Et permet à l’humanité, que les Khmers rouges ont voulu faire disparaître, de renaître à l’écran. La plus belle des images.
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Si son cinéma s’est toujours méfié du spectaculaire – sur un sujet que l’on sait peu propice au pathos –, il atteint peut-être avec L’Image manquante le paroxysme de la pudeur.
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Rithy Panh, depuis 40 ans, cherche à comprendre, filme les bourreaux, traque sans relâche ce que serait la seule représentation possible, et l'a peut-être trouvée avec ce film déjà diffusé sur Arte, mais dont la sortie en salles était nécessaire.
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Le résultat, original dans sa forme, est particulièrement poignant. Et permet à l’humanité, que les Khmers rouges ont voulu faire disparaître, de renaître à l’écran. La plus belle des images.
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Si son cinéma s’est toujours méfié du spectaculaire – sur un sujet que l’on sait peu propice au pathos –, il atteint peut-être avec L’Image manquante le paroxysme de la pudeur.