Date de sortie 21 octobre 2015 Inédit en salles de cinéma
Durée 92 mn
Réalisé par Rithy Panh
Avec Randal Douc , Jean-Baptiste Phou
Scénariste(s) Rithy Panh
Année de production 2013
Pays de production France
Genre Film documentaire
D’après l’œuvre de Rithy Panh
Couleur Couleur

Synopsis

«Mon enfance, je la cherche, comme une image perdue. Ou plutôt, c'est elle qui me réclame. Est-ce parce que j’ai 50 ans ?» Ce passé qui remonte comme une vague trop forte, c'est la vie brisée d'un jeune Cambodgien de 13 ans qui, en quelques mois, sous le régime des Khmers rouges, voit disparaître la plus grande partie des siens et survit en côtoyant quotidiennement la mort et l'horreur dans des camps de travail. Mais c'est aussi le bonheur tranquille anéanti par le génocide, «le monde d'avant, de la musique, de la douceur, de la famille», dont le souvenir n'est pas moins dangereux pour qui l'a irrémédiablement perdu. Ces images qui brûlent dans la mémoire, le crime de masse, la maison familiale à Phnom Penh, demeurent à jamais introuvables dans la réalité. Alors le cinéaste narrateur les fait revivre à sa manière...

Toutes les séances de L'image manquante

Critiques de L'image manquante

  1. Première
    par Félicien Cassan

    L’excellent Rithy Panh filme le quotidien sordide d’un bordel à Phnom Penh. Un docu, encore un, aussi terrible que remarquable.

  2. Première
    par Eric Vernay

    Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont décimé un cinquième de la population du Cambodge. La famille de Rithy Panh en faisait partie. Pour décrire les atrocités du régime de Pol Pot, le réalisateur de S21... puise ici dans ses souvenirs personnels, qu’il sculpte dans la glaise en faisant raconter le terrible anéantissement de ses proches par des figurines en terre cuite. Expiatoires, elles servent à combler le trou béant de l’enfance perdue. Figées, elles dialoguent avec les représentations propagandistes de l’époque (images d’archives), tandis qu’une voix off nous guide au cœur de ce documentaire dont la rage rentrée est convertie en poésie. Une poignante entreprise de reconquête du passé.

  3. Première
    par Eric Vernay

    Entre 1975 et 1979, les Khmers rouges ont décimé un cinquième de la population du Cambodge. La famille de Rithy Panh en faisait partie. Pour décrire les atrocités du régime de Pol Pot, le réalisateur de S21... puise ici dans ses souvenirs personnels, qu’il sculpte dans la glaise en faisant raconter le terrible anéantissement de ses proches par des figurines en terre cuite. Expiatoires, elles servent à combler le trou béant de l’enfance perdue. Figées, elles dialoguent avec les représentations propagandistes de l’époque (images d’archives), tandis qu’une voix off nous guide au cœur de ce documentaire dont la rage rentrée est convertie en poésie. Une poignante entreprise de reconquête du passé.