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Melanie erre sans but ne sachant pas quoi faire de sa vie, Ray est un malfrat solitaire qui s’ennuie. Rencontre. Difficile de ne pas penser ici à Lost in Translation, tant cette romance éthérée en reproduit toutes les afféteries : personnages aussi flegmatiques que décalés, mélancolie douce-amère et musique hipster. La comparaison s’arrête là car les réalisateurs (Jones désigne le duo Max Barron et Michael Woodward), à la différence de leur modèle, ne parviennent que rarement à donner corps à ce couple, charmant mais un peu trop artificiel.
Toutes les critiques de Everyone’s Going to Die
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Pas original pour un sou, le film nous touche néanmoins grâce à sincérité désarmante et son duo de comédiens inspirés.
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Deux âmes en perdition se rapprochent et se réchauffent dans ce petit film faussement déprimé et plein de charme, venu d’outre-Manche sans un penny en poche.
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Le chassé-croisé entre les deux personnages est un peu convenu, entrelardé d’instants romantiques surannés, mais la plupart des scènes à vocation comique, toujours sur le fil du rasoir du mauvais goût et d’un climat solidement dépressif, font souvent mouche.
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un premier film à la fois charmant, souriant et attachant, servi par le couple Nora Tschirner et Rob Knighton.
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Une ballade mélancolique et drôle.
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Pas encore tout à fait à l’aise avec l’idée d’une image qui soutiendrait une réelle vision du monde, le duo Jones a su s’appuyer sur des comédiens judicieusement choisis.
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Portée par une bande originale étudiée, cette chronique douce-amère pleine de lucidité manque parfois de rythme mais possède un charme certain, notamment grâce à la sincérité de l’acteur Rob Knighton, aux faux airs de Mads Mikkelsen.
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Pas mal dans le genre spleen pop.
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Fondamentalement, on l’aura compris, il ne se passe pas grand-chose dans cette première réalisation des Jones, duo de cinéastes britanniques ayant fait leurs armes dans le vidéo-clip. En fait, c’est surtout un ensemble de micro-événements, souvent cocasses, qui parsèment le film et en créent la trame. De fil en aiguille, entre goût de l’absurde et humour noir, ‘Everyone’s Going to Die’ parvient à trouver un ton assez délicat, qui transcrit joliment le flottement sentimental, à la fois incertain et souverain, d’une séduction latente.
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Everyone's going to die joue subtilement sur les contrastes entre Mélanie et Ray, tout en abordant et en questionnant des thèmes de société tels le mariage, le divorce, le chômage, etc.... Le tout est rythmé par une merveilleuse bande-originale, alternant morceaux originaux signés Charlie Simpson et pop allemande, un décalage à l'image de nos deux personnages
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Ce premier film inventif et poétique, fait de bouts de ficelle - ce qui parfois se voit -, s'attarde sur la rencontre et le point de bascule de deux losers magnifiques. Joli quoique imparfait.
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Une bluette un peu préfabriquée entre deux personnages que tout sépare.
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Le film de Max Barron et Michael Woodward manque d’unité, mais plus encore de personnalité.
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Une « romcom » (comédie romantique) indé, réalisée par le collectif britannique Jones. Soit la rencontre entre une jeune et jolie perdante désoeuvrée et un quinqua vaguement mafioso. Dialogues surécrits, esthétique publicitaire : ce film bourré de tics dégage une pénible impression de déjà vu.