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Avec ce premier long, Nat Faxon et Jim Rash, les scénaristes de The Descendants, livrent un récit initiatique qui s’inscrit dans la pure tradition du genre. Un ado paumé (Liam James et son parfait
visage boudeur), une mère dépassée (Toni Collette), un beau-père qui en fait trop (Steve Carell, excellent dans son premier rôle de salaud), une jolie voisine (AnnaSophia Robb) et un été pour passer à l’âge adulte... Pas de révolution à l’horizon, juste un petit film bien senti qui vaut avant tout pour la performance de Sam Rockwell, une nouvelle fois dément en mentor décomplexé faisant régner sa dégaine anar sur son parc aquatique. Dès qu’il entre dans le cadre, Cet été-là prend soudainement une autre dimension. C’est ce qu’on appelle le Summer of Sam.
Toutes les critiques de Cet Eté-là
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On voit trop peu de films sur le rôle du père et de sa place dans la famille, celui-ci est vraiment réussi.
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Un film qui ressemble à une compilation des meilleurs films d’ado qui se passent en été.
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Pour leur premier long métrage, les deux scénaristes de The Descendants baignent Cet été-là d'une lumière double, celle du désenchantement et de l'affirmation de soi, en réunissant le "class'ting" du mois.
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Ce film fait un coup de maître puisque tout est décrit à travers le regard de Duncan et non à travers une narration traditionnelle mièvre.
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Un croisement entre « meatballs » et « the ice storm », « cet été-là » sera un très bon film pour l’hiver.
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la nostalgie nous gagne souvent, un film comme « cet été-là » nous rappelle les bons et les mauvais souvenirs mais aussi ce qui nous hérisse le poil.
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Un film qui mélange « blessures secrètes » et « meatballs » est une création exceptionnelle et forme un joli petit film.
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Ce film nous semble familier, comme la maison de vacances au bord de la mer que l’on retrouve chaque année et où l’on s’y sent bien.
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Un beau mélange d’humour, de courage et de drame.
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Un film rusé, ajusté et très honnête.
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L’archétype du film indé moderne, feel good movie téléphoné et peuplé de personnages décalés, bloqués entre comique de l’enfance et tragique de la vie. Qu’importe, la formule est d’une tendresse redoutable, portée par des acteurs de haut vol.
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Si les personnages sont si réussis, c'est que l'écriture affiche une qualité exemplaire et une justesse qui rappelle finalement le précédent film d'Alexander Payne. Si la mise en scène n'a rien de grandiose, elle affiche tout de même un réel soin et surtout quelques idées intelligentes qui jouent astucieusement de ses cadrages. Un ensemble de qualités offrant à ce premier film un réel capital sympathie tout en permettant au spectateur de s'évader un peu grâce à un cadre forcément estival qui contraste avec l'automnale date de sortie que la France lui a réservé.
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Sam Rockwell, empereur du cool, illumine ce teen movie initiatique qui compense son manque d’originalité par sa sincérité.
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Présentée cette année au Festival du film de Sundance, cette comédie dramatique, pas révolutionnaire mais pas bête du tout, a connu l'été dernier un beau succès au box-office américain. Face à un Steve Carell déroutant et efficace en prototype de beau-père haïssable, le jeune Liam James campe avec conviction un Duncan emblématique d'une génération en perte de repères, souffrant du manque d'estime et d'attention de ses proches.
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Ce film américain de Nat Faxon et Jim Rash, en forme de vacances initiatiques en bord de mer, installe une belle atmosphère pleine d'embruns, de lumière chaude et de siestes ensablées. Dommage que les personnages (surtout les adultes, grossièrement immatures et/ou égoïstes) soient moins subtils que le jeune héros (formidable Liam James).
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"Feel good movie" par excellence, "Cet été-là" manque d'originalité mais fonctionne dans l'ensemble, qu'il s'agisse de ses intentions comiques ou de ses aspects plus dramatiques.
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Ce film d’ado est adorable, sincère mais aussi d’une grande platitude du début à la fin.
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Vu mille fois, "Cet été-là" est anecdotique, certes, mais honorable et même assez touchant, en majeure partie grâce aux acteurs.