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Après sa dernière partie de jambes en l’air, Emma s’entend dire que coucher avec elle revient à copuler avec une limace sous anesthésie générale. Dur. Ni une ni deux, elle décide de devenir le meilleur coup de Paris. On attendait avec impatience le film qui aurait la bonne idée de donner un premier rôle à la géniale Laurence Arné, la DRH nympho de la série Workingirls. Hélas, si elle parvient, ainsi qu’Éric Elmosnino, à se tirer de ce mauvais coup (mise en scène à la missionnaire, rythme débandant, fin éjaculatrice précoce), le spectateur, lui, a du mal à prendre son pied.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Delphine de Vigan surprend avec cette comédie délurée et transgressive. Un ton évident, jamais mièvre, ni graveleux, porté par des comédiens heureux de jouer ensemble.
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Une comédie aux répliques drôlissimes truffée de seconds rôles désopilants. Que du plaisir !
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Delphine de Vigan est aux manettes de cette sauterie qui avait à peu près tous les arguments pour se crasher. Sauf que s’interroger sur le thème de la perfection sexuelle, territoire jusqu’ici réservé à une condition masculine souvent dévastée par les films spécialisés, est un angle de tir qui ne court pas les scénarios. Servi par une brochette d’acteurs impeccables — Eric Elmosnino, épatant, inénarrable François Morel en sexologue, Valérie Bonneton, totalement barrée… —, ce film transforme un argument de Grosse Bertha en habile réflexion sur les mécanismes pervertis de l’amour. Quant à Laurence Arné, elle est, sur le plan de la comédie, une performance à elle toute seule.
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Sur une belle idée de départ, le film s’élance avec grâce et humour. Laurence Arné est délicieuse et Eric Elmosnino, touchant. Dommage que, sur la fin, le scénario en appelle aux ressorts de la comédie de boulevard convenue.
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Une comédie où, même si l’on ne rit pas systématiquement, on sourit… à coup sûr._
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Ce film est sympathique et plein de maladresses comme tous les premiers films.
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Delphine de Vigan, auteure de formation (No et moi, Les Heures souterraines) s’essaie au dur métier de réalisatrice en signant A coup sûr, son premier film. Un passage derrière la caméra qui ne convainc guère tant cette énième comédie ayant pour toile de fond la difficile question du sexe refuse de se démarquer des standards du genre et fait montre d’un schématisme quasi systématique qui, s’il se justifie dans un premier temps, empêche le récit d’avancer...
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Ici rien ne fonctionne : ni la mise en scène d'un autre âge, ni les rires, ni les dialogues. La seule lecture du scénario aurait dû faire tirer le signal d'alarme.
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Un film débandant, sauvé par son actrice.
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L'écrivain Delphine de Vigan réalise son premier film qui, malgré une distribution originale, n'est pas convaincant.
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Delphine de Vigan à la plume et derrière la caméra, on espérait intelligence, subtilité et pertinence. Râpé : la cinéaste débutante fait chou blanc avec un scénario fainéant et des dialogues indignes de son talent.
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Delphine de Vigan passe derrière la caméra, plongeant directement dans le grand bain du long-métrage sans être passée par la case court. Sans doute sa notoriété d'écrivain à succès lui a-t-elle permis de sauter l'étape, et c'est regrettable. Ce films sans chair, sans saveur ni parfum, illustre tristement cette vérité : on ne devient pas cinéaste à coup sûr.
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Delphine de Vigan, l'auteur du roman "Rien ne s'oppose à la nuit", fait ses premiers pas de réalisatrice avec cette improbable comédie sur le sexe. Dont la balourdise et la bêtise donnent envie de mordre.
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Une comédie graveleuse aux situations et aux dialogues pesants.