Zodiac (Director's Cut) de David Fincher A San Francisco, un tueur en série est responsable de la mort de 37 personnes de 1966 à 1978, pour mettre un terme à ses agissements, trois personnes vont tenter de l' identifier et de le mettre entre les mains de la justice.Pas de murs qui suintent, d'ambiance crépusculaire ni de Nine Inch Nails en générique: Zodiac est un film d'investigation adulte, d'une sobriété hallucinante, sur l'obsession de quatre hommes cherchant à démasquer un assassin qu'ils n'attraperont jamais. Suicidaire? Au contraire: fascinant de la première à la dernière minute.Zodiac (Director's Cut) sera à (re)découvrir à 22h20 sur TCM cinéma The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson The Grand Budapest Hotel retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle.La recherche d’un tableau volé, œuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au cœur de la vieille Europe en pleine mutation.Avec son style inimitable, Wes Anderson s’est affirmé comme l’un des créateurs d’univers parmi les plus importants depuis David Lynch et Tim Burton. Dans The Grand Budapest Hotel, il aborde des thèmes qui contredisent sa supposée frivolité – la conscience du temps qui passe, la valeur accordée aux choses et aux personnes, la postérité et la transmission –, le tout traité avec légèreté par le biais d’un personnage qui est l’incarnation de la vanité. Monsieur Gustave règne en maître sur l’un des plus prestigieux hôtels de son époque. Lorsqu’un jeune groom ambitieux se présente, il reconnaît en lui un alter ego et entreprend de lui enseigner sa philosophie. En dépit de leurs différences – l’un est aussi bavard que l’autre est laconique –, tous deux se complètent et ils vont développer une relation de maître à élève au cours d’un voyage initiatique mouvementé. Le miracle de ce film gigogne, c’est qu’on n’est jamais perdu, en dépit d’une forme alambiquée. Chez Anderson, tout commence (et finit) par le cadre, qu’il soit narratif ou visuel. Un premier conteur, écrivain de métier, se découvre sous diverses apparences selon les époques : d’abord statufié, puis vieux (sous les traits de Tom Wilkinson) et enfin jeune (Jude Law). C’est à ce dernier que le vrai narrateur (F. Murray Abraham) raconte son histoire à la première personne. Anderson utilise ce dispositif en hommage à Stefan Zweig, qu’il cite comme inspiration et auquel il emprunte la géographie (l’Europe, une première pour le cinéaste texan). Quant au contexte historique, il est multiple, chaque époque déterminant un format d’image particulier, entre le CinémaScope pour les années 60 jusqu’au 4/3 presque carré pour l’action principale située au début des années 30. De là, Anderson déroule son récit avec énergie et fluidité, dans une profusion de décors naturels et artificiels méticuleusement composés. S’il navigue toujours entre la comédie et la gravité, il le fait avec une dextérité inédite qui rend les transitions invisibles. Mais c’est le texte, plus encore que la musique pourtant alerte d’Alexandre Desplat, qui donne au film sa cadence et sa dynamique. Son importance n’a jamais été aussi forte, pour le plus grand bonheur des acteurs, Ralph Fiennes en tête, mais aussi Jeff Goldblum, qui fait un come-back bienvenu au milieu d’un rassemblement d’habitués. Certains motifs peuvent paraître familiers, mais cette fois Anderson innove dans la continuité avec l’un de ses films les plus séduisants et les plus aboutis.The Grand Budapest Hotel sera à suivre à 20h50 sur Canal+ décaléHoward... Une nouvelle race de héros de Willard Huyck Howard, un canard, vit en paix sur sa planète. Jusqu'au soir où une tornade l'arrache à son fauteuil. Il se retrouve projeté dans l'espace intersidéral et finit par atterrir dans l'arrière-salle d'un bar punk, à Cleveland. Une jeune chanteuse de rock, Beverly Switzler, s'y produit. A la fin de son numéro, deux loubards l'agressent. Howard vole à son secours. Reconnaissante, Beverly l'accueille sous son toit. Sa nouvelle vie ne déplaît pas à l'animal, que son sens de la répartie cinglante protège des sarcasmes des Terriens. L'un d'entre eux pourtant ne songe pas à se moquer de lui : Phil, un ami de Beverly qui travaille au museum d'histoire naturelle, s'intéresse de très près à son cas...Un film culte des années 80 à voir ou revoir en famille.Howard...une nouvelle race de héros sera diffusé à 20h50 sur FX
Commentaires