Au temps du muet et à la Comédie-Française, elle joue longtemps les pures héroïnes éprouvées par les coups du sort. Elle est ainsi Suzel (l'Ami Fritz, R. Hervil, 1919) et la grande duchesse Aurore (Koenigsmark, L. Perret, 1923), Mademoiselle de la Seiglière (A. Antoine, 1920) et Fleur de Marie (les Mystères de Paris, Charles Burguet, 1922). En raison de l'emphase de son jeu, le parlant lui est moins favorable ; elle montre pourtant de la grâce dans les Perles de la couronne (S. Guitry, 1937) et de l'émotion dans Maman Colibri (J. Dréville, 1937), hommage à son passé de jolie femme.