Sous son nom véritable, elle joue dans le Mannequin assassiné (Pierre de Hérain, 1948), mais elle illustre son pseudonyme avec deux films de Jacques Becker (Édouard et Caroline, 1951, et Rue de l'Estrapade, 1952) et deux de Jacques Demy (Lola, 1961, et les Parapluies de Cherbourg, 1964). Elle a donné, au cours des années 50, une image charmante de la jeune femme vive, précise et sensible. La Grande-Bretagne, les États-Unis la réclament, ainsi que l'Italie (le Général Della Rovere, R. Rossellini, 1959). Cependant, son côté « gravure haute couture » semble lui avoir nui en se démodant rapidement.