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Avec "Yesterday Once More », diffusé hier soir sur HBO et proposé ce soir en France sur OCS, Vinyl revenait à une forme plus classique après un premier épisode d’une durée exceptionnelle de 2h. Critique. Attention spoilers. 

Critique de "Yesterday Once More », l’épisode 2 de la saison 1 de la série Vinyl (diffusée en France sur OCS). Attention aux spoilers.

"Yesterday Once More" reprend là où l’épisode pilote s’était arrêté. Richie échappe de peu à la mort après l’effondrement d’un bâtiment, dans lequel il assistait à un concert des New York Dolls. Rien n’indique qui de la coke qu’il s’était enfilé plus tôt ou de l’expérience traumatisante qu’il vient de vivre est responsable de son état, mais le début d’épisode nous offre un Richie complètement changé, prêt à tout balancer. Il annule le deal avec la firme allemande PolyGram et casse le nez de Zak, l’un de ses associés incarné par Ray Romano.

Il opère un véritable changement de stratégie pour sa compagnie American Century et veut du "neuf, du frais, du rapide, de l’excitant", sous peine de virer la moitié de son équipe. Bobby Cannavale s’éclate dans son rôle et se lâche bien plus dans ce second épisode. Richie vit une véritable renaissance, pas sans écorcher son entourage.

C’est là où "Yesterday Once More" est intéressant, puisqu’il répare les erreurs du pilote et s’intéresse d’avantage aux personnages qui gravitent autour de Richie. On suit le mal-être de Devon, sa femme (incarnée par Olivia Wilde), et Zak (Ray Romano). La première replonge dans son passé, et l’épisode montre, à coup de flashbacks, le moment où ils se sont rencontré, période où Andy Warhol était au sommet de son art. Autrefois esprit libre et gouverné par la passion, le couple vit aujourd’hui sur les cendres de leur relation. Dev est enfermée dans cette vie de mère au foyer en banlieue, et ne voit que rarement Richie.

Au final "Yesterday Once More" s’apparente au véritable départ de Vinyl, les personnages prennent de l’épaisseur, Bobby Cannavale se lâche un peu plus et l’histoire commence véritablement à explorer l’univers musical de l’époque. L’immersion est cependant toujours aussi forte, grâce à l’esthétique travaillée et la musique qui sert de vecteur émotionnel.