Produite par Michael Bay, la série Black Sails fait ses débuts sur OCS Max ce dimanche. Plongée dans l'univers impitoyable de la piraterie avec un épisode introductif qui montre les muscles et cherche ses marques. Review, attention aux spoilers.
Black Sails, la nouvelle série produite par Michael Bay, arrive demain sur Starz (et dimanche sur OCS). Review du pilote (attention spoilers) En 1715, en plein âge d'or de la piraterie, l'île de New Providence est occupée par des flibustiers, au grand dam de la flotte britannique qui en a perdu le contrôle. Le capitaine Flint est l'un de ces aventuriers. Mais l'incertitude qui règne au sein de son équipage fait vaciller son leadership. Lui n'a qu'une obsession, mettre la main sur un navire chargé d'or. Une légende pour certains, pas pour lui, qui a retrouvé la preuve de son existence lors de son dernier abordage. Seul problème, il manque une page au journal de bord censé le mettre sur la piste. Elle n'est pourtant pas bien loin. Elle a été découverte par un transfuge du vaisseau abordé, passé incognito chez les pirates : un certain John Silver...Fantasme audiovisuel, le monde des pirates titille l'imagination des producteurs : les projets, annoncés, en sommeil ou en attente de diffusion, se sont multipliés ces derniers mois. Michael Bay (Transformers) est le premier à hisser le pavillon cette année, en attendant Crossbones, série qui verra John Malkovich endosser le costume de Barbe Noire pour NBC. Black Sails joue la carte du prequel, celui de L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson. Ceux qui ont lu le récit retrouveront ses deux personnages phares, la série revenant en fond sur leur première rencontre. Michael Bay et standards d'une série du câble obligent (outre-Atlantique, Black Sails est diffusée sur Starz, remarquée avec Spartacus), le spectateur est en attente de grand spectacle. La scène d'ouverture remplit parfaitement cet office et lève immédiatement le voile sur le terrain de jeu du show. Les galions sur les mers turquoises, les décors réels, les costumes chiadés, les trognes des pirates avides de richesses (où se mêlent même quelques figures historiques passées dans la culture populaire)... Le cliché dévoilé est plein de promesses.Le frisson des batailles navales retombe assez vite, mais la série met d'emblée tous ses atouts sur la table : des combats à l'épée, des complots ourdis... et du sexe, qui semble parfois mis en scène pour le principe, pour rivaliser avec ses petits camarades du câble. Les personnages, nombreux à se presser devant la caméra, échappent pour l'instant à une « characterisation » poussée. C'est à la fois beaucoup et pas assez pour un pilote. Black Sails réussira-t-elle à produire des intrigues assez denses et des héros assez complexes pour accrocher le spectateur ? Aux prochains épisodes de remplir cette fonction en restant ambitieux dans la forme et dans le fond. La curiosité reste, elle, bien au rendez-vous.Black Sails, saison 1 (8 épisodes). A partir du dimanche 26 janvier sur OCS Max.
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