Il évoque aussi la future trilogie au cinéma, toujours en projet.
Dans une longue interview publiée lundi sur le site du Monde, Alexandre Astier se livre dans les grandes largeurs. Le comédien, scénariste et réalisateur français raconte notamment comment est née l'idée de Kaamelott, en 2004 :
"J’écrivais des comédies, mais toujours avec un petit fond hollywoodien : les maisons hantées ; Jekyll et Hyde… Mon deuxième court-métrage se déroule autour de la Table ronde, avec des mecs qui n’arrivent pas à se comprendre. J’aimais donner une version plus humaine et plus raté à quelque chose censé être grandiloquent, épique. Raconter la version quotidienne, j’ai toujours aimé ça", confie-t-il.
Astier poursuit et explique que "les Américains ont tout pris : le roi Arthur, Alexandre Le Grand, Spartacus, etc. Ces films ont tous une chose en commun : les personnages ne dialoguent pas, ne parlent jamais normalement, ils prononcent des sentences. Et ils n’ont jamais de problèmes. Je ne crois pas à ça. Dans les plus beaux films qui existent, que ce soient les comédies italiennes des années 50 ou 60, ou même notre Grande vadrouille, il y a des gens très normaux. Une grande épopée où les personnages parlent comme dans les livres, c’est plus facile à faire. Et inattaquable. Mais imaginer des vrais humains fragiles au milieu d’une situation épique, c’est toujours ce qui m’a plu. Oui, dans Kaamelott, il y a le Graal, la Table ronde, les chevaliers, mais derrière, il y a des hommes qui ont du mal à appréhender les situations."
Il revient au passage sur son projet d'une trilogie de films Kaamelott au cinéma et confie ne pas être lassé par sa saga : "On peut tout y dire. Ce n’est pas une histoire, mais un environnement, avec des règles. Une matière où il peut tout se passer, comme dans un jeu de rôle. Il y aura trois films, mais je prendrai le temps entre chacun d’entre eux pour faire d’autres choses. Mais je ferai du Kaamelott un peu jusqu’au bout."
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