Chefs d'Etat, personnalités politiques, sportifs,... Ce sont aujourd'hui des milliers de personnes qui sont épinglées dans la plus grande affaire d'évasion fiscale.
C’est la fuite de données la plus importante de l’histoire du journalisme.
Dimanche, 2 600 gigaoctets de données secrètes, 11,5 millions de documents et plus de 200.000 sociétés-écran ont fuité révèlant les avoirs cachés dans des paradis fiscaux de leaders politiques mondiaux, de réseaux criminels, de stars du football ou de milliardaires.
De Michel Platini à Vladimir Poutine en passant par le premier ministre de l’Islande mais aussi de nombreux autres noms de chefs d’Etat ou encore Lionel Messi, un parti politique français et Pedro Almodovar sont aujourd'hui cité dans ces révélations d'évasion fiscale.
Appelées les "Panama Papers", ces documents qui ont fuités ont été obtenus par le journal allemand Süddeutsche Zeitung et traités par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ). "L'authenticité des fichiers a toutefois pu être vérifiée à deux reprises, par la Süddeutzsche Zeitung et par Le Monde", précise lemonde.fr.
Dans ces révélations, on découvre notamment comment des milliers de personnalités disimulent leur fortunes dans des paradis fiscaux.
Et parmi ces personnalités citées, le quotidien El Mundo assure que Pedro Almodóvar y figure.
Un porte-parole du cinéaste n'a pas souhaité faire de commentaires sur ces fuites. "Tout ce que nous avons à dire est que tant la société de production El Deseo comme Pedro et Agustin Almodovar sont individuellement à jour de tous obligations fiscales."
Si recourir à des sociétés offshore n'est pas illégal en soi - certaines ont une activité économique véritable et déclarée ou ont été spécialement créées pour faciliter des investissements internationaux - le Panama reste réputé pour être "un des centres financiers les plus opaques de la planète, qui sert notamment au blanchiment de l'argent du crime et de la fraude". Ainsi, "une grande majorité" de ces sociétés est utilisée "comme sociétés écrans, pour dissimuler des avoirs grâce au recours à des prête-noms", précise Le Monde.
Les révélations vont continuer tout au long de la semaine.
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