Alors que même la renversante Uma Thurman a cédé aux sirènes de la chirurgie esthétique, affichant désormais un visage étrange et méconnaissable, Monica Bellucci fait partie du club (de plus en plus restreint) des actrices qui refusent de passer sur le billard.A 50 ans, la divine Italienne est la doyenne des James Bond Girls, un titre dont elle se dit particulièrement fière. "C'est un beau compliment pour moi et pour toutes les femmes. Le fait que Sam Mendes ait décidé de prendre une femme de 50 ans pour jouer un rôle comme ça, c'est une nouvelle perception de la femme quelque part", a déclaré l'héroïne d'Irréversible et Dobermann il y a quelques jours à l'antenne de France Info.Interviewée par ELLE, dont elle fait la dernière couverture, la star est revenue sur son âge, le temps qui passe et l'avenir. Au terme James Bond Girl, Monica Bellucci préfère se définir comme une "James Bond Lady" : "Je préfère dire James Bond Lady. C’est la première fois qu’une femme de 50 ans est choisie pour être au côté de James Bond. C’est le signe que le regard sur les femmes a changé. Aujourd’hui, un nourrisson en Europe a une espérance de vie de 100 ans ! A 50 ans, on n’en est qu’à la moitié."Celle qui donnera la réplique à Daniel Craig, Léa Seydoux, Christoph Waltz et Naomie Harris dans Spectre affirme ne pas être tentée par la chirurgie esthétique. "A quoi cela me servirait de gommer mes rides, si cela m’empêche de me reconnaître ?" s'interroge l'ex de Vincent Cassel, qui a vécu au Brésil, où le bistouri est roi et où les créatures customisées peuplent les rues et les plages.Si Monica Bellucci accepte ses rides et les effets du temps sur sa beauté, c'est probablement car ils lui permettent de convoiter des rôles plus intéressants qu'à ses débuts. Évoquant son "évolution intérieure", l'actrice qui sera filmée par Emir Kusturica dans L’Amour et la Paix, dont le tournage en Serbie débutera juste après celui de James Bond, conclut : "Plus on est en lien avec soi, plus on est apaisé. L’âge permet de s’autonomiser par rapport aux regards des hommes".
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