Un mythe universel et immortel.Né le le 8 février 1931 à Marion dans l'Indiana, James Dean est mort le 30 septembre 1955 sur une route californienne près de Cholame, à l'âge précoce de 24 ans.Il y a tout juste six décennies.Et pourtant, soixante ans après s'être crashé au volant de sa Porsche 550 Spyder, Jimmy est encore dans toutes les mémoires.En à peine quatre ans de carrière (de 1952 à 1955) et juste trois films (A l'est d'Eden, La Fureur de Vivre et Géant), James Dean a en effet laissé une trace indélébile dans l'histoire du cinéma autant que dans la pop culture mondiale. De par sa mort aussi soudaine que tragique, de par sa présence hors-norme et son talent intemporel, l'acteur est devenu plus qu'une star : une légende instantanée, un mythe, omniprésent aujourd'hui encore.Il suffit de voir l'accroche médiatique lorsqu'un nouveau jeune acteur explose à Hollywood - que ce soit River Phoenix dans les années 80, Brad Pitt dans les années 90 ou James Franco dans les années 2000, on évoquait alors à chaque fois le "nouveau James Dean" - pour comprendre que le jeune acteur est immortel dans l'inconscient collectif. Il est devenu une référence. Et soixante ans après sa mort il continue d'inspirer, comme le prouve par exemple la récente sortie de Life d'Anton Corbijn, avec Dane DeHaan (en Dean) et Robert Pattinson (qui campe le photographe Dennis Stock), consacré à ses débuts.Modèle éternel - pour son jeu autant que pour son style rebelle - pour bon nombre d'acteurs d'hier et d'aujourd'hui, Dean reste l'icône absolue, une sorte d'équivalent masculin de Marilyn Monroe, autre immense star de l'Âge d'Or au destin tragique.Son héritage, en 2015, est ainsi immense.James Dean fait partie des cinq acteurs de toute l'histoire à avoir été nommés à l'Oscar du meilleur acteur dès son premier film. Il est le seul à avoir été nommé dans cette catégorie deux fois à titre posthume (sur uniquement trois films tournés).Les références à l'idole dans la pop culture sont innombrables - que ce soit au cinéma, à la télévision ou sur scène où il a été représenté des dizaines de fois. Même son accident mortel est devenu une "attraction" dans le magnifique Crash de David Cronenberg.Précurseur du phénomène rock au milieu des années 1950 aux États-Unis, des films comme L'équipée sauvage (avec Brando) et surtout La Fureur de vivre furent parmi les premiers à évoquer au cinéma la rébellion des adolescents et à mettre en scène l'avènement d'une Amérique différente dont il était devenu l'emblème. Un emblème, une icône, un mythe, qui semble être toujours aussi universel aujourd'hui, tout juste soixante années après sa disparition.
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