PHOTOS + VIDEOS - Richard Attenborough : de La Grande Evasion à Gandhi, retour sur 60 ans de cinéma
Un Pont trop loin
Si <strong>Richard Attenborough</strong> a été marqué par la Seconde Guerre Mondiale (il était cameraman sur les bombardiers), sa filmographie en est également très empreinte, devant et derrière la caméra. Pour son troisième film en tant que réalisateur, en 1977, il s'attaque à <strong>Un Pont trop loin</strong> et enrôle des stars comme Robert Redford, Michael Caine, Sean Connery, Gene Hackman et Dirk Bogarde.
La Canonnière du Yang-Tsé
Trois ans plus tard, en 1966, <strong>Richard</strong> retrouve son ami Steve McQueen pour un nouveau film de guerre : <strong>La Canonnière du Yang-Tsé</strong>, épopée réalisée par Robert Wise (le réalisateur de West Side Story) et qui vaudra à <strong>Richard</strong> son premier Golden Globe Award (il remportera son deuxième l'année suivante pour L'Extravagant Docteur Dolittle).
La Grande Evasion
En 1963, à tout juste 40 ans et après déjà une vingtaine d'années à jouer en Grande-Bretagne et à Hollywood, <strong>Richard Attenborough</strong> participe à <strong>La Grande Evasion</strong> de John Sturges et s'évade d'un camp nazi en compagnie de Steve McQueen, Charles Bronson et James Garner.
Richard Attenborough : 60 ans de cinéma
Miracle sur la 34e rue
Pour l'une de ces dernières apparitions au cinéma, en 1994, <strong>Richard Attenborough</strong> n'incarne personne d'autre que le Père Noël en personne dans <strong>Miracle sur la 34e rue</strong>, une jolie fable avec aussi Elizabeth Perkins et Dylan McDermott, qui peut se voir comme une métaphore de son cinéma.Merci Richard pour tous ces beaux cadeaux. RIP.
Jurassic Park
Absent des écrans depuis 1979 et La Guerre des Otages d'Otto Preminger, <strong>Richard Attenborough</strong> ne peut refuser la proposition de Steven Spielberg qui insiste pour qu'il incarne le milliardaire John Hammond, le fondateur du Jurassic Park. Succès mondial, Richard entre dans l'inconscient collectif.
Gandhi
<strong>Richard Attenborough</strong> devient éternel cinq ans plus tard avec son cinquième film. En 1982, son <strong>Gandhi</strong> - habité par Ben Kingsley - le porte sur le toit d'Hollywood. Après plus de vingt ans de travail et de recherches sur cette grande figure du XXe siècle, le cinéaste triomphe aux Oscars et reçoit les statuettes des meilleur réalisateur et meilleur film.
Chaplin
Après Gandhi au début des années 80, <strong>Richard Attenborough</strong> s'attaque dans les années 90 à une autre grande figure du XXe siècle : Charles Chaplin.En enrôlant le jeune Robert Downey Jr. pour incarner le mythique Charlot, <strong>Attenborough</strong> offre le rôle de sa vie à la star hollywoodienne, absolument formidable dans ce chef-d??uvre de biopic.
Chorus Line
Trois ans plus tard, en 1985 et après un retour à la mode des films musicaux et dansants (Hair, Grease, Flashdance, All that Jazz), <strong>Richard Attenborough</strong> s'invite dans l'air du temps et adapte la mythique comédie musicale de Broadway, <strong>Chorus Line</strong>, fascinante plongée dans la troupe d'un spectacle, de leurs rencontres au premier show.
Nous apprenions hier la mort de l'acteur et cinéaste britannique Richard Attenborough, décédé à l'âge de 90 ans des suites d'une longue maladie.Pour certains, il restera l'éternel John Hammond, le milliardaire qui fonda Jurassic Park dans le film de Steven Spielberg, pour d'autres, il sera toujours le réalisateur académique et brillant qui triompha avec Gandhi au début des années 80, un film sur lequel il travailla plus d'une vingtaine d'années.Mais pour tous, il est cet homme sympathique à la bonhomie bienveillante, cet acteur charismatique (La Grande Evasion) et ce réalisateur inspiré (Chaplin) qui aura marqué plus d'un demi-siècle de l'histoire du cinéma.Retour sur les grands moments de la carrière de Richard Attenborough.
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