PHOTOS - Cannes 2010 : les 10 moments forts du festival de Cannes
La montée des marches de Tournée
Le film de <strong>Mathieu Amalric</strong> suit la Tournée d'une troupe de strip-teaseuse aussi nue qu'effrontée. Pour la montée des marches, Amalric était donc accompagnée de ses actrices qui, pour l'occasion, avaient osé des robes sexy très transparentes.Scandale assuré ! De quoi bien commencer le festival
La polémique Hors la loi
Depuis la mi-avril et l?annonce de la sélection officielle, des parlementaires menés par Lionel Luca tentaient de faire monter une polémique plus que douteuse. Sur la foi d?un rapport du Service historique de la Défense, le député fit un procès au film sans l'avoir vu, l?accusant de <em>«falsification historique».</em> Objet du litige selon Luca : la séquence du massacre de Sétif, du 8 mai 1945. Résultat de son agitation : le jour de la projection, Cannes ressemblait à une ville en état de siège avec autant de CRS que de festivaliers. Et pendant qu'avait lieue la première projection du film, une manifestation rassemblant 1500 personnes venait protester contre la présence du film en compétition officielle. On attendait donc le film avec impatience... déception. Fresque trop lisse pour son sujet passionnant, Hors la loi est trop stylisé, trop référencé pour réellement convaincre.
Jagger seul sur la croisette
Déception pour les fans des Stones qui s'attendaient à un concert du groupe mythique en haut des marches (U2 l'avait bien fait). <strong>Mick Jagger</strong> est arrivé <em>seul</em> à Cannes pour la promo flat de Stones in Exile, documentaire sur l?enregistrement de l'album mythique <em>Exile on Main Street</em>. Des centaines de spectateurs se pressaient au Noga Hilton pour voir ce film... dispo depuis deux jours en DVD. Tout ça pour ça ? <strong>Jagger</strong> a quand même assuré le show et affirmé que "avant les Stones étaient beaux et bêtes. Aujourd'hui ils ne sont plus que bêtes". Rock'n'roll
Jospin en guest star
On n'avait jamais vu une foule pareille se masser autour du Miramar pour une soirée d?ouverture de la Semaine de la critique. Les gens venaient moins voir <em>le Nom des gens,</em> comédie politico-fripponne de <strong>Michel Leclerc</strong> (avec notamment un full frontal de <strong>Sara Forestier</strong>), que <strong>Lionel Jospin</strong>, qui a un cameo et dont on savait qu'il passerait à l'issue de la projection. Lionel sur la croisette, en tant qu'acteur, aura donc réussi à déplacer presque autant de monde que <strong>Kirsten Dunst</strong> pour la soirée de cloture. Une reconversion est-elle envisageable ?
Lindsay Lohan débarque à Cannes
Elle était là pour parler cinéma (son incarnation de Linda Lovelace), elle a fait la une des magazines people. Course contre les paparazzi, sortie en boites de nuit, diner sur un Yacht... même à Cannes, la Lohan reste une super star !
L'absence de JLG
<strong>Godard</strong> aura finalement boudé Cannes. Plus envie de venir, plus envie de faire le show entre les Ferrari et les cagoles, plus envie de se voir en icône cheap d'un festival qui s'abrutit à vue d'oeil. Dans un Cannes atone, la présence de JLG, ses aphorismes mystérieux et son barreau de chaise à la lèvre, devait assurer le show. Mais le cinéaste a préféré nous laisser seul. Face au cinéma. On aura quand même eu droit à son sybillin message : "avec le festival, j'irai jusqu'à la mort, mais je ne ferai pas un pas de plus. Suite à des problèmes de type grec, je ne pourrai être votre obligé à Cannes"... Sacré Jean-Luc va
Grace Jones en concert
Devant des invités triés sur le volet, la <em>«panthère noire»</em> a donné un mini-concert, à l'occasion de ses 62 printemps. En body noir et chapeau haut-de-forme, Grace Jones a interprété cinq de ses tubes pop, après s?être fait attendre pendant près de deux heures.
Biutiful ou pas ?
Seul film à provoquer la polémique, <em>Biutiful</em> d'Inarritu a laissé le parterre de journalistes clivés. Certains crient au chef-d'oeuvre, d'autres sont déçus ("Inarritu, sans Arriaga, c'était foutu d'avance" entendait-on à la sortie). Quoiqu'on pense du film, <em>Biutiful</em> a redonné un peu de sens critiques à un festival sinon très policé.
Kirsten Dunst présente son premier court-métrage
Bon, soyons sérieux 5 minutes. La projection de Bastard, court métrage de <strong>Kirsten Dunst</strong> qui raconte l'histoire d?un accouchement et des rencontres en plein désert de l?Ouest américain fut la projection la plus loooonnnnngue du festival. Ces 3 minutes semblent durer des heures. Mais on était prêt à payer ce prix-là pour rencontrer la star. Avec ses lunettes de soleil Chanel, son vernis bleu, son chemisier blanc et sa jupe noire, elle ressemble à tout sauf à l'image qu'on se faisait d'elle... <strong>Interview de Kirsten Dunst</strong>
Les Benda Bilili mettent le feu à la croisette
Des musiciens blacks et handicapés mettent le feu à la croisette. Le blues soul funk des Benda Bilili ont assuré le show pour l'ouverture de la Quinzaine des réalisateurs ! Grosse, grosse ambiance à la soirée qui suivait parait-il
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