The Substance
Metropolitan Film

La fille d'Andie McDowell est revenue sur la fabrication du film évènement de Coralie Fargeat. Un tournage éprouvant, tant émotionnellement que physiquement.

Phénomène du dernier Festival de Cannes, auréolé du Prix du scénario, le film de la française Coralie Fargeat, The Substance, n’en finit plus de faire parler le landerneau cinématographique. Objet pop très actuel, catégorie « body horror », il raconte la transformation d’une star de la télé -jouée par Demi Moore- devenue, à l’orée de ses cinquante ans, trop vieille pour le petit écran et qui se voit proposer une mystérieuse substance capable de la rajeunir miraculeusement. C’est là que Margaret Qualley, alias Sue, débarque, vingtenaire sexy et sûre d’elle, garantie « meilleure version » de l’animatrice.

The Substance
Metropolitan Film

A quelques jours de la sortie américaine du film, la jeune actrice s’est confiée au Los Angeles Times. Une scène impliquant des prothèses l’a particulièrement marquée. Alors que les deux personnages féminins finissent par n’en faire plus qu’un, Margaret Qualley a été obligé de porter une combinaison particulièrement contraignante :

"J’étais là-dedans, avec le visage de Demi collé sur mon propre corps, j’étais seule dans cette pièce. Je me cognais contre des objets, c’était une salle de torture. J’ai tellement de vidéos de moi qui disent : 'Je ne peux plus faire ça'", raconte-t-elle.

Un calvaire qui, pour les besoins de la narration, aura finalement duré huit jours et qui, à cause du fonctionnement de la prothèse, ne lui permettait pas de sortir du costume quand elle le souhaitait. Une véritable épreuve donc.

"Nous avons continué jusqu’à ce que j’aie une crise de panique. La tentation est que vous voulez l’enlever, mais bien sûr, vous ne pouvez pas le faire, car vous emporterez votre peau avec vous", détaille la fille D’Andie McDowell.

Le tournage n’a eu guère de temps mort pour cette dernière qui se devait de garder une silhouette parfaite :

"Nous représentons la perfection, n’est-ce pas ?, s’interroge-t-elle. J'ai eu de la chance que les scènes de nus soient au top parce qu'au cours de ces cinq mois, mon cul se dégonflait petit à petit".

Margaret Qualley poursuit, transportée :

"L’une des raisons pour lesquelles ce film m’a enthousiasmée, c’est que je n’avais jamais vraiment fait quelque chose de frontal comme celui-ci, où le personnage est superficiel et censé être méga sexy. J’ai joué un tas de monstres, donc je me considère chanceuse. C’est plus un défi que je ne le pensais".

Une expérience hors du commun à voir au cinéma à partir du 6 novembre prochain. Voici la bande-annonce de The Substance :


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