Une comédie à (re)voir ce soir sur NRJ12.
Jean-Pierre Ménard, las de voir sa femme lui refuser le "devoir conjugal", décide de lui couper les vivres en instaurant une nouvelle règle entre eux : "Pas de cul, pas de fric !"
En 2007, la réalisatrice des Soeurs fâchées, Alexandra Leclère, revenait avec une comédie sur le couple, Le Prix à payer, au pitch provocateur et au casting cinq étoiles (Nathalie Baye, Christian Clavier, Géraldine Pailhas et Gérard Lanvin dans les rôles principaux, mais aussi Anaïs Demoustier et Patrick Chesnais en renforts), qui a divisé la rédaction de Première. Nous republions nos critiques à l'occasion de sa rediffusion sur NRJ12.
Le pour, par Eve Gimenez : Après Les Sœurs fâchées, Alexandra Leclère reprend sa plume acide. Un ton à la fois piquant et drôle se dégage de cette comédie qui traite de la place de l’argent dans le couple. Les spectateurs, hommes ou femmes, apprécieront par ailleurs l’objectivité de la réalisatrice concernant la guerre des sexes. La scène du dîner qui dégénère, comme dans les Sœurs fâchées, est un des moments mémorables du film notamment grâce à la musique des répliques assassines. Chacun des quatre protagonistes devient méchant et attendrissant. Le second long-métrage d’Alexandra Leclère est le résultat d’un travail d’écriture remarquable. Mordant et hilarant.
Le contre, par Christophe Narbonne : Dans Les Sœurs fâchées, Leclère disséquait les rapports fraternels avec une brusquerie inconfortable pour le spectateur, habitué à davantage de consensus. Elle pousse plus loin le bouchon de la provoc avec son nouveau film dont l’argument est «pas de fric, pas de cul». Sa théorie? Pour que la femme vive durablement sur la bête (son mec), elle doit écarter les cuisses plus souvent. (…) Tout ça pour arriver au constat que les femmes ne sont pas si putes et les mecs pas si médiocres. Le prétendu cynisme d’Alexandra Leclère cacherait-il une âme de midinette ?
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